Les dernières analyses, demandées par les parents de Grégory Villemin, n'ont permis aucune avancée.
Le procureur général près la cour d'appel de Dijon, Jean-Marie Beney, a annoncé lundi 16 janvier 2012 que les dernières analyses pratiquées ont débouché sur des résultats "négatifs".
Aucune empreinte ADN n'a pu être relevée sur les cordelettes utilisées pour entraver l'enfant. Quant au long cheveu retrouvé sur le pantalon de Grégory, il n'a pas parlé. Comparé à l'ADN de tous les protagonistes de l'affaire, aucune correspondance n'a été trouvée.
En octobre 2010, 26 ans après l'assassinat de Grégory, 4 ans, retrouvé noyé, pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges), la justice avait ordonné six nouvelles analyses, demandées par les parents.
Il y a trois mois déjà, les trois premières analyses n'avaient rien donné. Il s'agissait de la recherche d'ADN sur deux couples voisins des Villemin, celle au dos d'un timbre sur une lettre anonyme signée "Corinne" et enfin la recherche de traces de foulage (reliefs sur une page dus à la pression de l'écriture) sur la lettre de revendication du meurtre de Grégory.
Ces dernières recherches étaient considérées comme les plus importantes du dossier. Me Thierry Moser, l'avocat des époux Villemin, parle dans un communiqué de "rude déception" pour les parents de Grégory. Seule reste désormais la comparaison des voix du corbeau avec celles des divers protagonistes du dossier. Selon Me Moser, les résultats sont attendus pour "le printemps 2012".