Les représentants d'Europe Ecologie-Les Verts ont marqué vendredi leur opposition à la réalisation des travaux
Les représentants d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) en Bourgogne, Franche-Comté
et Alsace ont marqué vendredi leur opposition à la réalisation de la deuxième phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône, lors d'une conférence de presse commune à Besançon.
Ils ont dénoncé "une impasse financière" et "un investissement totalement démesuré pour un gain de temps de 22 minutes", soit environ "50 millions d'euros par minute gagnée". Les promoteurs de la 2e phase de la ligne à grande vitesse estiment son coût à 1,160 milliard d'euros. "Il faudrait mieux rediriger ces financements publiques vers le réseau ferré existant", a affirmé Alain Cordier, président de la commission Transport du conseil régional de Franche-Comté.
Pour les représentants de EELV, qui espèrent convaincre les collectivités locales, "l'arrivée du TGV coïncide avec une baisse de l'offre TER et trains Corail, très utilisés pour les déplacements domicile-travail". Un protocole d'intention pour la réalisation de la 2e phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône a été signé en janvier à Paris par l'Etat, Réseau ferré de France et les présidents des régions Bourgogne, Franche-Comté et Alsace.
La signature de la convention de financement est annoncé pour la fin du premier semestre 2013. La deuxième phase de la LGV comporte deux sections: environ 15 km entre Genlis et Villers-les-Pots (Côte-d'Or), et 35 km entre Petit-Croix (Territoire-de-Belfort) et Lutterbach (Haut-Rhin). Ces deux tronçons se situent aux extrémités de la première phase de la branche, entrée en service commercial le 11 décembre. Même si les régions se sont mises d'accord sur leur participation financière, les participations de l'Etat et de RFF restent toutefois en attente et le feu vert pour lancer les appels d'offre et les travaux n'est pas accordé. AFP