Un mystérieux bienfaiteur a glissé plusieurs milliers de francs en billets dans des boîtes aux lettres
Hoerdt : des francs dans les boîtes aux lettres
Un mystérieux bienfaiteur a glissé sans se faire connaître plusieurs milliers de francs en billets, ces dernières semaines, dans des boîtes aux lettres de la petite ville de Hoerdt, où les habitants rivalisent de conjectures sur son identité.
Un mystérieux bienfaiteur a glissé sans se faire connaître plusieurs milliers de francs en billets, ces dernières semaines, dans des boîtes aux lettres de la petite ville de Hoerdt, où les habitants rivalisent de conjectures sur son identité.
"Ces enveloppes anonymes sont surtout adressées à des associations, pas à des particuliers", a expliqué Denis Riedinger, le maire de cette ville de près de 4.500 habitants, située à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Strasbourg. Alors qu'il ne reste plus que quatre jours pour échanger les derniers billets en francs contre des euros à la Banque de France, les enveloppes distribuées ces dernières semaines à Hoerdt contenaient selon lui entre 500 et 2.000 francs chacune. Les paroisses catholique et protestante de la ville, une chorale et une association de parents d'élèves ont notamment reçus des dons.
"Je ne sais pas combien d'associations sont concernées, mais ce qui est sûr, c'est que si on en parle trop, on risque de tuer la poule aux oeufs d'or", plaisante l'édile, qui ne souhaite pas se livrer au jeu des hypothèses concernant l'identité du bienfaiteur. Les habitants de Hoerdt ne sont pas avares d'hypothèses: "Les gens en parlent beaucoup et le dernier bruit qui court, c'est que ça pourrait être l'auteur d'un hold-up qui se débarrasse d'un vieux butin ou encore quelqu'un qui a fait du travail dissimulé", s'amuse Christine Hamm, une libraire de la ville. Elle-même a reçu il y a une dizaine de jours une enveloppe contenant cinq billets de 100 francs. "C'était adressé à mon association, qui s'occupe d'un jardin d'enfants et d'une école primaire", dit-elle. "En tous cas, c'est quelqu'un d'ici, qui connaît bien les associations de la ville", estime-t-elle. AFP