Il ne supportait pas que son ex-femme ait un nouveau compagnon. Il l'a poursuivit et écrasé avec son tracteur.
Il tue le compagnon de son ex-femme.
Le corps sans vie d'un Haut-Marnais de 49 ans retrouvé vendredi soir dans un champ à Couvertpuis dans la Meuse. Après une course poursuite dans les champs, il aurait été percuté et écrasé par le tracteur du mari de sa maîtresse.
Le corps sans vie d'un Haut-Marnais de 49 ans retrouvé vendredi soir dans un champ à Couvertpuis dans la Meuse.
Ce charcutier traiteur et restaurateur d'Effincourt, près de Joinville, aurait perdu la vie dans une querelle amoureuse. Après une course poursuite dans les champs, il aurait été percuté et écrasé par le tracteur du mari de sa maîtresse.
Un agriculteur de 51 ans a été placé en garde à vue vendredi soir, soupçonné du meurtre d'un homme de 49 ans qu'il a reconnu avoir délibérément percuté avec son tracteur dans son champs à Couvertpuis (Meuse), a-t-on appris samedi auprès du parquet de Bar-le-Duc.
"D'après ses premières déclarations, il a poursuivi avec son tracteur le véhicule de la victime, puis il a percuté le conducteur, qui n'était plus dans le véhicule, de manière délibérée", a déclaré le procureur Yves Badorc, qui n'a pas souhaité en dire davantage sur le déroulement présumé des faits. La voiture a été retrouvée au milieu du champs, couchée sur le flanc et endommagée. Le tracteur était aussi endommagé.
Trois voisins - un couple et leur fille vivant à environ 500 mètres - ont assisté de loin à la scène et ont prévenu les secours, mais l'homme était mort à leur arrivée. Les premières constatations médico-légales ont mis en évidence une plaie importante à la tête. Des examens complémentaires sont en cours.
La victime, Jean-Michel Allemeersch était boucher-charcutier de profession, installé à Effincourt à 15 kilomètres de là. Il livrait régulièrement des plats dans les alentours, et à Couvertpuis.
La jalousie comme mobile du crime ?
Jean-Michel Allemeersch vivait avec la femme de l'agriculteur, dont celui-ci était séparé. Ce "contexte particulier" ne fait pas nécessairement de la jalousie le mobile du crime, a relevé M. Badorc. "L'auteur n'a été que brièvement entendu cette nuit, nous verrons ce qu'il dira dans les auditions qui viennent de reprendre", a-t-il dit.
Deux témoins ont été entendus par les gendarmes. Le troisième "trop choqué", n'avait pas encore pu l'être samedi en fin d'après-midi.
L'agriculteur a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué à la maison d'arrêt de Bar-le-Duc. Il reconnaît être à l'origine de la mort, mais nie avoir eu l'intention de tuer le compagnon de son ex-femme.