Jean-Paul Joly avait comparu le 18 janvier dernier pour harcèlement moral
Harcèlement moral ou problème de management: accus
Procès à Charleville-Mézières de l'ancien directeur de la centrale nucléaire de CHOOZ accusé d'harcèlement moral. Tandis que les plaignants soutiennent avoir été '"cassés" , la ligne de défense de l'accusé repose sur la façon de tenir le management.
Le jugement a été rendu ce mercredi en début d'après-midi.
Devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières, l'ancien directeur de la centrale EDF de Chooz était jugé pour harcèlement moral : humiliations, brimades, mises à l'écart non justifiées, vis-à-vis des salariés.
Fait rare, la procureure n'avait pas prononcé de réquisitions, et s'en etait remise à l'appréciation des juges. Des juges qui ont finalement relaxé Jean-Paul Joly.
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Parmi les faits reprochés : humiliations à répétitions, mises à l'écart non justifiées, qui se seraient produits entre juin 2005 et août 2008
En 2007, un rapport de l'inspection du travail avait alerté le parquet à propos de brimades subies par plusieurs salariés : sept d'entre eux avaient porté plainte.
Cinq étaient présents au procès.
De son côté, l'avocat de l'ancien directeur avait plaidé pour l'abandon complet des charges retenues contre son client. Il s'agissait pour lui, d'une méthode de management.
Jean-Paul Joly dirige aujourd'hui la centrale de Civaux dans la Vienne.
Il encourait une peine maximale de 15.000 euros d'amende et un an d'emprisonnement.
Certains des salariés plaignants envisagent de faire appel, tandis qu'il est question aussi de saisir maintenant le Conseil des Prud'hommes.