La société éditrice journal Paru-Vendu est placée en liquidation ce jeudi 03 novembre.
Lyon : Réactions salariés Hebdoprint
Une grande partie des salariés de l'imprimerie Hebdoprint de Tinqueux se sont rendu au tribunal de commerce de Lyon ce jeudi. Nous avons recueilli leurs réactions.
La liquidation du journal Paru-Vendu a été confirmée. L'imprimerie Hebdoprint, dans
1.650 salariés perdent leur emploi partout en France, notamment ceux de l'imprimerie Hebdoprint de Tinqueux (Marne) où 150 emplois disparaissent. Ces salariés sont d'ailleurs descendus en bus à Lyon, pour être présent ce jeudi matin au tribunal de commerce
Cette liquidation a des conséquences dans
Paru-Vendu et ses petites annonces ont été longtemps la "vache à lait du groupe". Plusieurs journaux de la région appartiennent à Hersant, notamment l'Union et l'Est-Eclair. Ils pourraient dès la semaine prochaine passer sous le contrôle du groupe belge Rossel.
>> Voir le Blog : comaregparuvendu.blogspot.com
Plusieurs centaines de salariés s'étaient massés devant le palais de justice, distribuant de faux "Paru vendu" titrant "Paru vendu liquidé". Selon les représentants du personnel, la liquidation judiciaire de ces sociétés employant plus de 1.600 personnes est la plus importante en France cette année. "Ils nous ont menés en bateau jusqu'à la semaine dernière. Ils nous ont fait croire à une reprise", s'est indigné Laurent Pilliteri (délégué CGT pour Hebdoprint). Leader de la presse gratuite d'annonces, Elles emploient respectivement 1.150 et 500 salariés, qui vont être licenciés. Un dernier plan de sauvegarde de l'emploi, lancé en février dernier pour sauver les sociétés, avait porté sur 758 suppressions de postes. GHM avait indiqué vendredi dernier n'avoir reçu aucune "offre recevable de reprise" de son pôle de presse gratuite d'annonces, composé des deux sociétés. Groupe Hersant Media, héritage aujourd'hui lointain de l'empire de Robert Hersant, contrôle actuellement quelques 27 titres de presse, deux chaînes de télévision locales et sept stations de radio. |
Uniques lueurs d'espoir pour les salariés : deux offres de reprise partielles qui pourraient concerner le site Internet de Mais le web à accéléré le basculement de la presse d'annonces (cf le succès du site leboncoin.fr). Son chiffre d'affaires est revenu de 290 millions d'euros en 2005 à 227 millions en 2010. La société a bien cherché à réduire ses pertes en imposant des restructurations drastiques, (31 millions en 2009 et encore 13 millions l'an dernier) et en supprimant un tiers de ses effectifs et en stoppant une vingtaine d'éditions. Mais rien n'y a fait. |