Le forcené de Praye au tribunal

L'homme qui avait tenu un siège dans la nuit de lundi à mardi à Praye (54) a été jugé hier par le tribunal correctionnel

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Marcel n'a plus rien d'un forcené lorsqu'il paraît dans le box des détenus du TGI de Nancy.

Visiblement intimidé, il n'a plus rien de l'homme passablement excité qui avait causé le trouble en début de semaine dans le petit village de Praye.

Nuit agitée à Praye

A la suite d'un différend conjugal, et passablement éméché.

Fortement imprégné de boissons alcoolisées (bière et pastis), il s'en prend à sa femme.

S'ensuit une nuit cauchemardesque où il tire en l'air avec son fusil, et va jusqu'à menacer les gendarmes appelés à la rescousse.

La suite est classique : renforts venus de Nancy, périmètre de sécurité, phase d'approche par deux négociateurs.

On envisage même de faire appel au GIGN.

Les deux négociateurs l'emporteront.

A 9 heures, Marcel dépose fusil et couteau de chasse, et se laisse interpeller.

Placé en garde et vue et détenu depuis, il comparaît.

Le prévenu jugé en comparution immédiate

Le tribunal brosse la personnalité du prévenu (violences et menaces de mort sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en l'occurence les gendarmes).

Un être plutôt paisible lorsqu'il n'abuse pas de la dive bouteille.

Avec beaucoup d'humanité, la présidente Hologne s'interroge sur son possible retour au sein du foyer conjugal.

Le prévenu, qui ne donne pas beaucoup d'avis personnels, "pense que oui".

Côté ministère public, on reste plutôt dubibatif sur les chances d'amendement du prévenu.

Et de requérir le maintien en détention.

La défense, représentée par maître Sandrine Boudet, préfère quant à elle plaider pour une remise en liberté sous contrôle judiciaire, avec "peut-être" une obligation de soins, en argumentant sur l'âge (66 ans) du prévenu, mais surtout sur son casier judiciaire jusque là immaculé...

Le tribunal correctionnel entendra les arguments de la défense : remise en liberté sous contrôle judiciaire pour Michel, obligation de suivre un traitement médical et renvoi de l'audience au 8 novembre.

Histoire de vérifier si Michel a su saisir la perche que le tribunal vient de lui tendre.

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