Armé d'un fusil et d'un couteau, il s'est retranché dans la nuit de lundi à mardi à son domicile.
Un différend familial qui tourne mal, et voilà la paisible commune de Praye (54), au pied de la colline de Sion, qui voit se dessiner une agitation peu habituelle.
Elle durera toute la nuit de lundi à mardi.
Conflit conjugal, une épouse qui se réfugie à l'abri chez des voisins, quelques dégradations aux volets commises par un homme de 66 ans, visiblement excité, et une riveraine qui alerte la gendarmerie.
La brigade de Neuves Maisons, intervient, bientôt rejointe par celle de Haroué toute proche.
Il est 22 h 45.
Les militaires sont alors mis en joue et directement menacés par l'homme, qui finit par disparaître.
La compagnie de Nancy en renfort
Devant la situation, la compagnie de Nancy est alertée, et vers minuit, l'officier de permanence décide d'établir un périmètre de sécurité de 150 mètres autour du domicile du mis en cause.
15 gendarmes sont alors appelés en renfort.
Une fois localisé, l'homme, qui avait regagné son domicile, menaçait toujours les forces de l'ordre si elles intervenaient.
Une nuit de négociations
Deux négociateurs spécialement formés par le GIGN ont parlementé avec lui toute la nuit, et obtenu sa réddition vers 9 heures.
L'individu a accepté de sortir et de déposer ses armes.
Il a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue.
Son épouse, légèrement blessée, a été examinée par le médecin de garde.
Bientôt jugé en comparution immédiate
Présenté au Parquet, il sera jugé mercredi ou jeudi par le tribunal correctionnel, en "comparution immédiate", sous les chefs d'inculpation de "violences" et "menaces de mort sur personnes dépositaires de l'autorité publique".
L'intervention aura mobilisé 25 gendarmes.
Le GIGN n'a pas eu à intervenir.