Le virus Schmallenberg est en Champagne-Ardenne

Apparu dans notre région fin janvier, le pic des décès a été atteint en février. La Haute-Marne est la plus touchée.

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Le virus Schmallenberg est en Champagne-Ardenne

Apparu dans notre région fin janvier, le pic des décès a été atteint en février. La Haute-Marne est la plus touchée.

Des agneaux mort-nés ou malformés à la naissance, des avortements chez les brebis, ce sont les symptômes du virus de Schmallenberg, une maladie qui touche uniquement les agneaux à la naissance.

La Haute-Marne est le département le plus touché de la Champagne-Ardenne avec 47 cas. Mais il reste quand même bien en-dessous de la moyenne nationale au niveau des pertes. Avec la fin de l'agnelage, l'heure est au bilan. Rencontre avec un éleveur qui a perdu un agneau sur trois. Rappelons que le virus de Schmallenberg n'est pas contagieux entre animaux ni à l'homme. La viande reste bonne.

Nous avons tourné notre reportage dans l’exploitation de Dominique Bourgeois, un éleveur de Charmes-la-grande (Haute-Marne). Sur son exploitation, 80 agneaux sur 260 sont morts à cause du Schmallenberg et une dizaine de brebis suite aux accouchements difficile. Déjà touché par la fièvre catarrhale il y a 3 ans, l'exploitation avait perdu 80% de ses brebis. Aujourd'hui, ses pertes se chiffrent à 12 mille euros.

A ce jour, 47 départements Français sont affectés.

En Champagne-Ardenne, la Haute-Marne est fortement touchée avec 47 cas de Schamllenberg. Puis vient les Ardennes avec 27 cas. 11 cas sont recensés dans l'Aube, et 6 cas dans la Marne.

Au 06 avril 2012, la France compte 1.176 élevages atteints (1058 foyers ovins, 104 foyers bovins, 14 foyers caprins) - Voir la carte.

Néanmoins, depuis fin mars, les cas de Schmallenberg sur les ovins ont diminué.

Mais pour l'instant, aucun vaccin n'a été trouvé.

Localisation des exploitations atteintes de SBV

(Virus de Schmallenberg)

Etat au 5 avril 2012

Légende :

- Rose : Ovins / Caprins

- Bleu : Bovins

Enquête dans les élevages atteints - Destinée aux éleveurs.

Une étude a été menée par l'intermédiaire du réseau des Groupements de défense sanitaire (GDS) avec l'appui de l'Anses dans le cadre de la Plateforme nationale de surveillance épidémiologique en santé animale dans les foyers confirmés atteints par le virus Schmallenberg.

Un système de saisie en ligne des résultats de l'enquête permet d'effectuer un traitement régulier des données. A la date du 13 mars 2012, les enquêtes ont été réalisées dans 185 élevages et permettent d'avoir une première vision de l'impact de la maladie dans les élevages touchés. L'enquête se poursuit et vous pouvez consulter le premier traitement intermédiaire des données par le lien ci-dessous.

- Télécharger le traitement intermédiaire n°2 du 30/03/2012

Télécharger le traitement intermédiaire n°1 du 13/03/2012 - version 2

Protocole de surveillance clinique de l’infection par le virus Schmallenberg (SBV)

Dans le cadre d’investigations concernant des signes cliniques aigus de diarrhées fébriles chez les ruminants, le laboratoire de référence allemand Friedrich-Loeffler-Institut (FLI) a identifié en novembre 2011 un nouvel orthobunyavirus, nommé Schmallenberg virus. Ce virus aurait une transmission vectorielle qui s'apparenterait à celle de la fièvre catarrhale du mouton. Deux formes cliniques distinctes ont été rapportées : d’une part des signes cliniques fébriles à l’été et l’automne sur des vaches et veaux, et d’autre part, des malformations foetales chez des agneaux depuis décembre 2011. Dans ce contexte, un dispositif de surveillance clinique (surveillance évènementielle) permettant de déceler la présence du SBV en France métropolitaine a été mis en place dès le début janvier 2012 et a permis d’identifier les premières exploitations atteintes dès le 25 janvier 2012.

Définitions de cas clinique suspect d’infection par le virus SBV

La définition de cas clinique suspect se fonde sur les signes cliniques observés depuis décembre 2011 dans les cheptels confirmés atteints de SBV.

Agneau, veau ou chevreau, dès le premier cas :

- Foetus ou nouveau-né présentant une ou plusieurs malformations (arthrogrypose, raccourcissement des tendons du jarret, déformation de la mâchoire, hydranencéphalie, torticolis…) ou des troubles neurologiques (paralysie flasque, mouvements exagérés, hyperexcitabilité, difficulté à téter, ataxie, cécité…).

- Fiche clinique avec illustrations consultable sur le prototype du centre de ressources de la Plateforme de surveillance épidémiologique en santé animale : http://www.survepi.org/cerepi/

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