Une bagarre a éclaté entre colleurs d'affiches vendredi soir. Une élue PS mise en cause nie les accusations de l'UMP.
Une bagarre qui a éclaté entre colleurs d'affiche à la veille de l'élection présidentielle créé la polémique. S.G, conseillère générale et candidate aux législatives dans la première circonscription de Reims est mise en cause, elle contrattaque en portant plainte pour diffamation.
Un jeune sympathisant UMP a été légèrement blessé et a porté plainte pour "violences volontaires en réunion." La conseillère générale PS S.G, candidate aux législatives est accusée d'avoir assisté à la scène sans réagir. Elle nie ces accusations et a porté plainte pour "diffamation".
La campagne officielle de la présidentielle s'est achevée violemment vendredi à Reims, les suites de cette affaire pourrait avoir des conséquences sur la campagne des législatives dans la Marne.
Les faits supposés, une première plainte d'un sympathisant UMP
Vendredi soir après 23 heures 30, un groupe de 5 militants et sympathisants UMP se trouvent place Général Gouraud à Reims, en face de la cave Pommery.
Le groupe UMP "défend" les affiches Nicolas Sarkozy collées sur une colonne.
T, un jeune sympathisant UMP présent sur place, qui souhaite garder l'anonymat, raconte : "Quatre personnes sont arrivées en voiture, trois hommes accompagnés de Sabrina Ghallal". Les nouveaux arrivants souhaitent arracher les affiches de Nicolas Sarkozy. Une bagarre aurait alors suivi. T. affirme avoir reçu des coups, un seau de colle sur la tête. Blessé au dos et à la main, il a porté plainte dans la foulée pour "violences volontaires" en réunion.
Le groupe UMP des colleurs d'affiches affirme avoir formellement identifié S.G sur place, la conseillère générale n'aurait rien fait pour éviter l'échaufourrée.
Buzz sur le Net, plainte de S.G
A la suite de cette première plainte, différents tweets sont publiés, plusieurs internautes évoquent une garde à vue de la conseillère générale PS dans la nuit de vendredi à samedi, suite à l'altercation. Nous avons joint S.G samedi en milieu d'après-midi, elle venait de porter plainte à son tour pour "diffamation".
Elle nous a affirmé ne pas être au courant de cette bagarre, elle soutient qu'elle n'était pas place du Général Gouraud vendredi soir, et encore moins en garde à vue dans la foulée.
Le communiqué qu'elle a diffusé samedi pose cette question : "Allons-nous assister à une campagne de la réplique UMP nationale, dans laquelle les ressorts les plus vils sont utilisés ?".
De son côté, sur son compte Twitter, Arnaud Robinet député UMP de la Marne et futur adversaire de S.G dans la première circonscription affirme qu'il "condamne fermement l'agression dont a été victime un jeune militant... (Il) attend que le PS rémois réagisse et condamne ces faits."
Reims-51 : Polémique fin de campagne PS/UMP par France3-Champagne-Ardenne