Les salariés viennent d'approuver à une écrasante majorité le plan de sauvegarde de l'emploi
''Approuvez-vous le plan de sauvegarde de l'emploi ?'' : 132 salariés marnais de Bosal ont voté ''oui'', 2 ont voté ''non''. Ce vote signifie donc la reprise du travail dans l'entreprise marnaise, après 10 jours de blocage total du site. Une reprise qui devrait se faire progressivement.
Les 10 jours de blocage du site ont permis aux salariés d'obtenir une majoration des primes supra-légales de licenciement : ils ont obtenu 25.000 euros nets d'impôt par salarié licencié, quand la direction n'en proposait au départ que 10.000.
Pour rappel, 93 postes devraient être supprimés - sur les 144 que compte le site - en raison de la délocalisation d'une partie de l'activité (attelages pour remorques) de ce sous-traitant automobile vers l'Allemagne et la Hongrie. Ne restera dans la Marne que l'activité de fabrication de galeries pour voitures.
Adeline Hazan aux côtés des salariés
Ce vendredi, avant que les salariés ne votent la reprise du travail, la maire (PS) de Reims s'est rendue sur le site.
Elle a profité de cette visite pour faire campagne pour les socialistes, faisant de cette entreprise marnaise un symbole : Bosal le Rapide aurait bénéficié il y a une dizaine d'années de 2 millions d'euros de subventions. Adeline Hazan annonce que - si la gauche passe au pouvoir - elle légiferera pour que ces entreprises qui ont touché des subventions publiques et qui délocalisent soient sommées de rembourser les aides perçues.