Bosal : confusion et négociations bloquées

Le liquidateur judiciaire est remercié par la direction de Bosal, et le directeur du site envisage de démissionner

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Situation des plus confuses chez Bosal

L'administrateur remercié, le président qui envisage de démissionner et le blocage jour et nuit de l'usine marnaise qui continue : reportage sur la situation de plus en plus tendue chez cet équipementier automobile

Les salariés souhaitent obtenir de la direction une prime d’accompagnement plus élevée après leur licenciement. Ce mardi, les représentants des salariés et la direction se retrouvaient autour d’une table pour tenter une nouvelle fois de tomber d'accord.

Les propositions faites n'ont pas répondu aux attentes de l'intersyndicale, a précisé Laurent Gérardin, porte-parole de l'intersyndicale.

La direction propose 25.000 euros, les salariés demandent 30.000 euros par personne, les salariés bloquent l'usine depuis huit jours.

Quand à Mr. Le Comte (liquidateur mandaté par l’entreprise), il est écarté des négociations. De son côté, le responsable de l'usine a confié envisager de démissionner d'ici jeudi.

Informés que le liquidateur avait été remercié par le groupe, les salariés ont laissé les deux responsables libres de quitter les lieux "au bout de trois-quatre heures", ont-ils précisé. "On continue à bloquer le site et à être ouverts au dialogue", a ajouté M. Gérardin. La direction du groupe Bosal n'était pas joignable dans l'immédiat.

Lors de la réunion de ce mardi matin, la direction avait proposé 25.000 euros de primes supralégales, alors que l'intersyndicale en réclame 30.000. "Mais le groupe remet en cause la somme en prétextant que la direction de Bosal-le-Rapide ne l'avait pas mis au courant", a précisé Laurent Gérardin. "On va se laisser 48 heures, le temps que le groupe descende en température et que ce soit plus clair", a-t-il ajouté.

L'usine Bosal-le-Rapide, qui emploie 144 personnes, est spécialisée dans la fabrication d'attelages pour caravanes et de galeries de véhicules utilitaires, principalement pour PSA Peugeot Citroën.

En octobre 2011, le groupe néerlandais avait annoncé la fermeture de la partie attelage, délocalisée en Allemagne et en Hongrie selon les syndicats, entraînant le licenciement de 93 employés.

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