Strasbourg : manif des surveillants de prison

70 agents ont bloqué tôt ce matin les accès à la maison d'arrêt de l'Elsau avabnt d'être délogés les forces de l'ordre

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les surveillants ont bloqué mercredi matin l'accès aux centres pénitentiaires dans différentes villes de France, au début d'une mobilisation nationale à l'appel de des syndicats FO et CGT, pour réclamer des recrutements massifs alors que le nombre de détenus n'a jamais été aussi élevé. (...)


A Strasbourg, quelque 70 agents ont bloqué à partir de 06h00 les accès à la maison d'arrêt, selon David Daems, délégué FO. Ils ont enflammé six barricades pour empêcher "toute entrée et toute sortie", selon ce syndicaliste. Des policiers et gendarmes mobiles ont ensuite contraint les manifestants à se déplacer, libérant ainsi l'accès à la prison.

FO et CGT dénoncent avant tout une situation de sous-effectifs chronique.  "Plus de 550 postes sont vacants à ce jour", a déclaré  Christophe Marquès, secrétaire général de FO pénitentiaire, qui a initié ces protestations afin d'"attirer l'attention des candidats à la présidentielle".  "Plus de 66.000 détenus, ça n'est jamais arrivé. Toutes les maisons d'arrêt sont surpeuplées", a-t-il insisté.

"Les conditions de travail se dégradent à nouveau du fait de la surpopulation carcérale", a également constaté Céline Verzeletti, secrétaire générale de la CGT pénitentiaire, exigeant aussi de "vrais engagements sur de futures revalorisations statutaires et indemnitaires".   En Provence-Alpes-Côte d'Azur, le délégué régional FO Laurent Paquet a souligné que les "salaires stagnent depuis des années". "Un agent qui aujourd'hui a 22 ans de carrière part avec un salaire net toutes primes confondues de 1.700 euros par mois. On est de plus en plus des smicards et c'est inadmissible en rapport avec la dangerosité de notre métier", a-t-il affirmé. avec AFP

EN IMAGES

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information