Jarny - Solidarité pour un agriculteur victime de la sécheresse

Sécheresse oblige, un producteur laitier de Bruville (54) va se retrouver dans l'obligation de se procurer du fourrage en grande quantité pour l'hiver prochain. Cette dépense était loin d'être prévue, et il a donc décidé de faire appel à de la solidarité via du financement participatif.

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Il se nomme Michel, il est un agriculteur de 58 ans qui a repris l'exploitation agricole de ses parents en 1979, alors qu'il était âgé de 21 ans. Il est producteur laitier. Son exploitation compte 45 vaches laitières ainsi que 30 génisses, nourries qu'avec de l'herbe et du foin bio. A ces animaux viennent s'ajoiuter des veaux sont nourris avec du lait frais jusqu'à leur sevrage.
Le lait produit à la ferme est vendu à une laiterie qui l'intègre ensuite à sa filière de transformation bio pour fabriquer des fromages ou des yaourts.

Tout irait bien si la sécheresse n'était pas venue perturber grandement l'activité de cet agriculteur. Le secteur où il réside dans la Vallée de l'Orne a subi un déficit hydrique depuis juillet 2016. Les derniers stocks de fourrages sont désormais épuisés depuis juin 2017. Avant cette sécheresse, le printemps dernier a été froid et sec, ce qui a entrainé que rien n'a poussé sur ses terres. En conséquence, il n'a donc quasiment rien récolté pour ses animaux.
Cet agriculteur se retrouve donc confronté à deux choix : soit acheter du fourrage pour l'hiver soit devoir abattre la moitié de son troupeau. Evidemment, il ne souhaite aucunement en être réduit à cette seconde hypothèse !

Voyez notre reportage tourné sur l'exploitation...

Sécheresse oblige, un agriculteur du Jarnisy est en difficultés. Pour s'en sortir, il s'est lancé dans un appel au financement participatif. ©France 3 Lorraine

Michelle Gette s'est donc lancé dans un grand projet d'appel à la solidarité, mais tout en se montrant responsable. Il a donc lancé une grande collecte, avec l'idée d'un financement participatif. Son but est de pouvoir les fourrages qui lui font défaut.
Sachant qu'il s'est livré à ce petit calcul : une vache consomme en moyenne 16,5 kg de fourrage par jour, soit environ 6 tonnes de fourrage par an. Ceci est à multiplier par 45 + 30 (pour ses vaches laitières et ses génisses Avec la longueur de l'hiver en Lorraine, ses vaches doivent consommer du fourrage 200 jours dans l'année...et sont censées pouvoir consommer l'herbe de leurs pâtures les 165 autres jours. 
L'hiver dernier, ses vaches ont déjà produit 40% de lait en moins que d'habitude : ceci était dû à la mauvaise qualité des fourrages récoltés. 

Le détail de son projet se trouve notamment sur un site de financement participatif dédié à l’agriculture et à l’alimentation (Miimosa), chargé de collecter les intentions des personnes désireuses de s'associer à cette solidarité.

Michel a par ailleurs déjà réservé 120 tonnes de foin (à 100€ la tonne...ce qui revient donc à 12 000€ (auxquels il faut rajouter 3 000€ de transport).
Depuis que son projet est en ligne sur le signe de Miimosa, plus de 2500 euros ont déjà été récoltés.
L'opération "solidarité" se poursuit donc...




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