Ne croyez-pas que vous êtes immunisé parce que vous avez déjà contracté la grippe par le passé. C'est une idée reçue car la grippe est imprévisible. On peut difficilement prédire à l’avance son intensité, sa gravité, sa capacité de contagion. Les virus mutent régulièrement.
Même si l’efficacité du vaccin varie d’une année à l’autre et qu’il ne constitue pas un rempart absolu contre la contamination du virus de la grippe, il permet de réduire de moitié les formes graves en particulier chez les personnes âgées et évite un nombre significatif de décès chaque année.
Ces dernières années, il est constaté que le taux de vaccination chez les « jeunes seniors » (65 ans/70 ans) est particulièrement faible. Peut-être que ceux-ci se sentent assez solides face à la grippe. Pourtant, progressivement avec l’âge, le système immunitaire devient moins performant, sa capacité à lutter contre les infections diminue. Il est essentiel que les jeunes seniors ne surestiment pas les ressources de leur organisme.
Les jeunes seniors sont actifs mais pas infaillibles
Ils s’occupent de leurs petits-enfants, de leurs parents vieillissants et fragiles. Ces multiples contacts - notamment auprès des enfants, qui contractent plus facilement des virus et donc les propagent à leur entourage – les exposent à la grippe. Il est donc inquiétant que les jeunes seniors ne se protègent pas chaque automne en se faisant vacciner. En se protégeant, ils protègent aussi leurs proches.Les personnes ayant reçu leur bon de vaccination de l’Assurance Maladie peuvent se faire vacciner dès le 12 octobre. Inutile d’attendre les premiers frimas de l’hiver : il faut compter environ 15 jours entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe.
En cas de doute, le meilleur interlocuteur est le médecin traitant.