L'an dernier, 140 nouvelles contaminations par le VIH ont été diagnostiquées dans le Grand Est. À l'occasion de la Journée mondiale contre le SIDA, en ce 1er décembre, faisons le point sur l'épidémie dans la région.
Le 1ᵉʳ décembre correspond à la Journée mondiale contre le SIDA. C'est l'occasion pour nous de faire le point sur cette épidémie dans le Grand Est, à partir des chiffres diffusés par le COREVIH Grand Est.
140 découvertes de séropositivité en 2022
L'an dernier, 140 infections par le virus de l'immunodéficience humaire (VIH) ont été découvertes dans le Grand Est. Ce sont des chiffres semblables à ceux des années précédentes.
Être contaminé par le VIH ne veut pas forcément dire qu'on est atteint par le SIDA. Le VIH est un virus qui "détruit progressivement certaines cellules immunitaires des personnes infectées", comme le rappelle Santé publique France.
Le syndrome de l'immunodéficience acquise, le SIDA, correspond à un stade avancé de l'infection. Le système immunitaire n'est plus suffisamment efficace pour se défendre. Des maladies dites "opportunistes" peuvent alors s'installer, en profitant d'une immunité affaiblie. "Lorsqu’une personne a une ou plusieurs maladies de ce type, elle a le SIDA", indique Santé publique France.
En 2022, 42 nouveaux cas de SIDA ont été enregistrés dans le Grand Est. C'est un chiffre comparable à celui mesuré les années précédentes.
5 000 patients régulièrement suivis
En 2022, 5 578 patients touchés par une infection par le VIH ont été suivis et vus au moins une fois dans l'année dans un établissement hospitalier du Grand Est. Un peu plus de 200 patients ont été "perdus de vue", avec aucun rendez-vous enregistré l'an dernier.
Parmi ces 5 500 patients régulièrement suivis, on compte une majorité d'hommes. L'âge moyen des patients, tout genre confondu, est de 50,95 ans.
Préservatifs gratuits pour les moins de 26 ans
L'usage du préservatif masculin ou féminin lors des rapports sexuels est l'un des moyens de limiter les risques de contamination par le VIH. Depuis le 1er janvier 2023, les jeunes de moins de 26 ans peuvent obtenir gratuitement des préservatifs en pharmacie.
Et pour se faire tester, vous pouvez par exemple vous rendre dans un Centre d'information, de dépistage et de diagnostic. Sinon, tous les laboratoires d'analyses médicales proposent des tests gratuits et sans ordonnance. Des autotests réalisables à domicile sont également disponibles.