Si des prélèvements dans la nappe phréatique sont effectués très règulièrement, 4 à 6 fois par an, l'inventaire très complet n'a lieu lui que tous les 6 ans. Ces analyses plus poussées viennent de débuter il y a une semaine.
C'est l'une des nappes phréatiques les plus importants d'Europe (35 milliards de m3), présente sous l'Alsace, les cantons de Bâle campagne et Bâle ville, le Bade-Wurtemberg, la Rhénanie-Palatinat et la Hesse. C'est donc une réserve d'eau sous haute surveillance. D'autant qu'elle est très sensible à la pollution.
Sur les 1700 points de prélèvelement, l'Alsace en compte 830: des sources, des puits dans la nappe pour irrigations, de simples ouvertures, des puits d'industriels ou de gravière, des points de prélèvements en amont d'une station de chloration.
En tout, 400 polluants sont recherchés. La nouveauté, ce sont les polluants émergents, comme les médicaments, les produits phytosanitaires dégradés et les composés perfluorés, des substances désormais détectables. Les répertorier aujourd'hui permettra d'avoir des données fiables pour des recherches mais aussi pour d'éventuelles législations ultérieures.
Ces prélèvements ont démarré il y a une semaine et vous durer plusieurs mois.
Les résultats sont attendus fin 2017. Ils seront disponibles sur le site de l'Aprona, l'observatoire de la nappe phréatique.