Un jour ou l'autre, on peut tomber sur d'anciens documents familiaux, qui ouvrent des portes vers un monde oublié.
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Parfois les informations qu'ils contiennent, indications de personnes, de lieux, de dates, sont limpides. Parfois, écrits dans une autre langue, ou avec une écriture d'apparence illisible, ils sont plus difficiles à décrypter. Mais celui qui sait les apprivoiser, et prend le temps de s'y plonger pour en extraire toute leur richesse, partira à la découverte de ses propres racines.
1. Les documents familiaux
Un jeune amateur de généalogie nous raconte comment et pourquoi il vient de se lancer dans cette aventure qui ne le lâchera pas de sitôt. Cela fait six mois que son grand-père lui a présenté un petit coffre contenant des documents anciens de sa famille. Depuis, Il n'a de cesse de découvrir l'identité des personnes qui y sont mentionnées, leurs faits et gestes, les lieux où ils ont vécu… et, bien sûr, son lien familial avec eux. Pour se faire aider lorsqu'il ne sait plus comment progresser, il se rend au Cercle Généalogique d'Alsace, où des bénévoles l'aident à déchiffrer les documents en écriture allemande "Spitzschrift".
Pour bien commencer une recherche généalogique, mieux vaut vérifier les premières informations recueillies dans les documents d'Etat civil. Les plus récents (moins de 75 ou 100 ans) sont consultables en mairie, les autres, de la Révolution jusqu'aux alentours de 1900, sont visibles sur Internet, sur les sites des Archives départementales 67 et 68. Mais si la recherche mène le généalogiste avant la Révolution, il doit s'attaquer aux registres paroissiaux (sur le Net pour le Bas-Rhin, aux Archives départementales 68 à Colmar pour le Haut-Rhin).
D'autres types de documents scripturaires sont consultés par les généalogistes pour affiner leurs recherches. Les actes notariés offrent beaucoup d'informations complémentaires, et donnent de la "vie" aux noms et aux dates souvent arides. Le cadastre permet de situer ses aïeux du 19ème siècle dans leur lieu de vie. Mais des indications importantes sont également fournies par les textes gravés sur les poteaux d'angle des maisons à colombages, ou sur les porches de grès. E seul le recoupement de toutes ces informations permet de faire un travail sérieux et complet.
Dans certaines communes, les registres de la communauté juive ont totalement disparu durant la dernière guerre. Dans ce cas, les textes gravés sur les anciennes pierres tombales sont les dernières traces scripturaires de personnes juives ayant vécu avant la Révolution, c'est-à-dire avant la création de l'Etat civil. Depuis plusieurs années, un photographe s'efforce d'immortaliser ces stèles, en les nettoyant, les photographiant puis en faisant traduire le texte hébreu en français. Afin de préserver la mémoire des défunts, et faciliter le travail des généalogistes.
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