Début juillet, un grave incendie a ravagé le haras de la Née, à Neewiller-près-Lauterbourg. 13 chevaux ont péri, les dégâts s’élèvent à 2 millions d’euros. Les gérants s'en remettent doucement.
C'était le 11 juillet dernier : un grave incendie embrasait 5000 mètres carrés du Haras de la Née. A l'origine du feu, probablement des ballots de paille, qui ont pris feu spontanément en raison des fortes chaleurs. La propriétaire du haras, Estelle Hoffarth, s'est battue, avec son père, pour sauver les animaux pris au piège. De nombreux chevaux s'en sont tirés, mais 13 d'entre eux sont décédés, victimes des flammes. Deux mois après, deux chevaux blessés sont toujours soignés pour brûlures dans une clinique spécialisée, en Allemagne, à Iffezheim.
"On a perdu toute une vie", nous confie Estelle. Les expertises ont été établies, mais les versements des assurances tardent à venir. Pour ne rien arranger, la rentrée s’est avérée compliquée pour la gérante, avec notamment des clients absents en raison du contexte sanitaire. Mais elle garde la foi et espère reconstruire au plus vite ; un complexe moderne avec un hall d'équitation couvert, des paddocks, un marcheur, à plusieurs mètres du bâtiment parti en fumée.
