Alors qu'un hommage national a été rendu le mardi 14 mai 2019 à deux soldats français tués pour libérer des otages au Burkina Faso, la région Grand Est réaffirme son soutien et sa mobilisation pour la libération de Sophie Pétronin, dernière otage française détenue dans le monde.
C'est la dernière otage française détenue dans le monde. Sophie Pétronin, aujourd'hui âgée de 73 ans, a été enlevée dans le nord du Mali en décembre 2016. Spécialiste des questions de malnutrition, elle s'est engagée en faveur des orphelins et a fondé l'ONG "Association d'aide à Gao" pour aider les populations victimes de malnutrition.
Depuis deux ans, ses proches se mobilisent pour sensibiliser l'opinion publique et oeuvrer en faveur de sa libération. Ils ont créé un comité de soutien. La Région Grand Est les soutient dans ce combat. En novembre 2018, une bâche de soutien a été déployée sur les façades du siège du Conseil régional à Strasbourg, mais aussi de l'Hôtel de Région à Metz et à Châlons-en-Champagne. Le déploiement s'est déroulé en présence de son mari Jean-Pierre Pétronin, et de son neuveu, Arnaud Granouillac.
Evocation d'Emmanuel Macron
Lundi 14 mai, lors de l'hommage national aux deux officiers mariniers tombés au Burkina Faso pour libérer des otages, le président français Emmanuel Macron affirmait qu'il n'oubliait pas Sophie Pétronin. "Je pense à Sophie Pétronin" a affirmé le chef de l'Etat. "Ceux qui attaquent un Français doivent savoir que jamais notre pays n'abandonne ses enfants".C'est dans ce contexte que la région Grand Est réitère son engagement pour la libération de l'otage française. Elle demande que toutes les actions puissent être mises en place pour qu'elle puisse rentrer saine et sauve en France. Dans un communiqué, la Région explique : Il est essentiel d'alerter sur sa captivité et de sensibiliser les citoyens du Grand Est à cette situation dramatique."