Loi "anti-casseurs" : comment ont voté les députés en Champagne-Ardenne

La proposition de loi a été adoptée par 387 voix "pour", 92 voix "contre" et 74 abstentions. Charles de Courson est le seul député de la région à avoir voté contre. D'autres se sont abstenus. Découvrez comment a voté votre élu.

L'Assemblée Nationale a adopté ce mardi 5 février à une très large majorité la proposition de loi dite "anti-casseurs" (387 voix "pour", 92 voix "contre", et 74 abstentions).

Les débats ont été véhéments autour de ce texte. Avec les interdictions préalables de manifester, "on se croit revenu sous le régime de Vichy", avait alerté la semaine dernière le député centriste de la Marne Charles de Courson (groupe Libertés et territoires).
 


Seul député champardennais à avoir voté contre, Charles de Courson a salué ce mercredi les 50 députés LREM qui se sont abstenus, "des gens qui ont encore une conscience", en précisant que "s'abstenir quand vous êtes dans la majorité, ça veut dire que vous êtes contre".


Abstention d'Aïna Kuric

 Parmi les 50 députés de la majorité qui se sont abstenus - un record -  se trouve Aina Kuric. La députée de la Marne s'était déjà fait remarquer en juillet dernier en votant contre le projet de loi asile-immigration, au risque de se faire exclure du parti.

Les trois autres parlementaires LREM de la région, la Haut-Marnaise Bérangère Abba, l'Aubois Grégory Besson-Moreau et le Marnais Eric Girardin ont voté pour le texte.

Les députés du groupe UDI, Agir et indépendants, la Marnaise Lise Magnier et l'Ardennais Jean-Luc Warsmann, se sont également obstenus.

Excepté le Haut-Marnais François Cornut-Gentil qui a préféré l'abstention, tous les autres députés LR (la Marnaise Valérie Beauvais, les Ardennais Bérangère Poletti et Pierre Cordier, les Aubois Valéry Bazin-Malgras et Gérard Menuel) se sont prononcés en faveur de cette loi.
 

Interdiction de manifester

Outre les interdictions de manifester pouvant être prises par les préfets, sous peine de six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende, il est également prévu la possibilité de fouilles pour trouver des "armes par destination", sur réquisition du procureur, et encore le principe du "casseur-payeur".

La proposition de loi retournera au Sénat dès le 12 mars pour une deuxième lecture, le gouvernement, qui l'a reprise à son compte début janvier, souhaitant une adoption définitive rapide dans le contexte des manifestations récurrentes des "gilets jaunes".
 
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