Après l'interdiction de "l'arrêt du maintien en vie artificielle" de Vincent Lambert par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, Rachel, son épouse, souhaiterait faire appel devant le Conseil d'Etat.
Selon des propos rapportés par l'AFP, Rachel, épouse de Vincent Lambert affirme que "le laisser partir est un geste d'amour". Elle souhaiterait donc faire appel devant le Conseil d'Etat contre la décision de justice administrative qui a interdit "l'arrêt du maintien en vie artificielle" de son époux.
Cette volonté de l'épouse de Vincent Lambert doit maintenant être formulée devant le Conseil d'Etat par le biais de son avocat Maître Fossier. "Nous y travaillons" précise-t-on du côté du cabinet. Le CHU de Reims, lui, devrait suivre et appuyer cette saisie.
Le 16 janvier dernier, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne s'est prononcé contre l'euthanasie passive de son mari.
Les parents de Vincent Lambert, eux, avaient saisi le tribunal administratif, qui est allé dans leur sens en interdisant l'arrêt des soins.
Une tribune dans le journal "Le Monde"
Une partie de la famille a souhaité partagé son point de vue dans le journal "Le Monde". Le texte est cosigné par:
- Marie Lambert (sœur de Vincent Lambert),
- Joseph Lambert (frère de Vincent Lambert),
- Marie Geneviève Lambert (demi-sœur de Vincent Lambert),
- François Lambert (neveu de Vincent Lambert),
- Guy Noël Philippon (demi-frère de Vincent Lambert)
- Frédéric Philippon (demi-frère de Vincent Lambert).
Cette tribune (consultable ici) commence ainsi : "En matière de prise d'otages, lorsque les situations s'enlisent, ce sont souvent les familles qui poussent les gouvernements à trouver des solutions ou qui agissent elles-mêmes quand cela est possible."