Accident de train à Avenay : "les Avenaysiens s'en souviendront encore quelques années"

Quatre personnes, une femme et trois enfants, ont trouvé la mort à Avenay-Val-d'Or, ce lundi 15 juillet au matin. Le drame a profondément choqué les habitants de la commune.

"Cet accident est un traumatisme pour la commune. Cela va nous marquer longtemps." Le maire d'Avenay-Val-d'Or, où une femme de 37 ans et trois enfants ont trouvé la mort ce lundi 15 juillet au matin, a pris un air grave. A la sortie de son bureau, il répond aux questions d'une dizaine de journalistes.Il répond méthodiquement, filtre les informations.
 

"Le passage à niveau est bien indiqué"

Comme leur maire, les Avenaysiens sont sous le choc. Pour eux, le passage à niveau ne représente aucun danger. Interrogée sur le passage à niveau, Andrée l'affirme : "Quand on arrive en haut de la côte, on voit la gare et le passage. Il n'y en a qu'un de toute façon. On a bien le temps de ralentir. On n'a jamais eu de problème." Un peu plus loin, nous apprenons la nouvelle à un jeune homme, abasourdi. Pour lui non plus, le passage à niveau ne présente aucun risque : "Il est bien indiqué. Je le prends tous les jours, et je ne me suis jamais dit qu'il posait un souci."

Dans le village marnais d'à peine plus de 1.000 habitants, la vie y est d'ordinaire paisible, les rues impeccables. Des pots de fleur ont été installés sur des portes-bouteilles de champagne. Seuls les tracteurs de vignerons qui passent dans les rues du village rompent la monotonie de ce lundi de juillet. Quelques voitures de luxe font partie du décors.
 

"Les gens sont sous le choc"


Sous le grand soleil de juillet, les badauds se font rares. Ils préfèrent se retrouver au Champenois, au frais. Dans le bistrot, quelques habitués commandent un panaché ou un Ricard. "Les gens sont sous le choc", affirme le gérant. Quand on lui demande s'il connaissait l'assistante maternelle, il répond, dans une moue : "Tout ce que je sais, je le tiens de Facebook. On n'est sûrs de rien."

A ses côtés, sa fille tient son enfant en bas âge dans les bras. Elle dit connaître la victime, même si elle préfère rester prudente quant à son identité. "Comme mon père, je ne sais rien d'autre que ce qu'il y a sur les réseaux." Car si Philippe Maussire confirme que la victime est une assistante maternelle et que l'une des enfants décédée est sa fille d'une dizaine d'années, il n'a pas révélé son identité, ni celles des deux enfants en bas âge. "On ne sait rien à propos des deux enfants", confirme la fille du gérant, regard vers le sol.
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