Ligne Reims-Paris TGV menacée : "C’est de l’intox", répond le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou

Suppression de lignes, ouverture à la concurrence… Face à l’inquiétude des usagers de la région Grand Est, la visite ce vendredi 2 février en gare d’Épernay du président de la SNCF Jean-Pierre Farandou et du président du conseil régional du Grand Est, Franck Leroy, a été l’occasion de démentir les récentes actualités.

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Le 23 janvier dernier, le journal Le Parisien annonçait une potentielle réduction de la circulation sur certaines “lignes déficitaires”, notamment Reims-Paris et Metz-Nancy-Paris, provoquant l’émoi des usagers du Grand Est. Mais également des élus, à l’instar du maire de Reims, Arnaud Robinet, du député de la Moselle et président du groupe RN de la Région, Laurent Jacobelli ou du groupe régional Les Écologistes. 

“On a tout de suite apporté un démenti catégorique à ces rumeurs infondées. C’est de l’intox”, a réagi ce vendredi 2 février le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, en déplacement à Épernay (Marne) dans le cadre des travaux d’accessibilité et de modernisation de la gare. Il a également précisé que tous les maires concernés avaient été contactés pour leur assurer que les offres actuelles de TGV restent inchangées.

Pas de billets à 10 euros

Il avait également été question dans la presse de l’arrivée d’un nouvel opérateur sur les lignes TGV. Jean-Pierre Farandou élude la question en expliquant qu’au vu de ses prérogatives, il n’est pas en mesure d’y répondre.

Le président du conseil régional du Grand Est, lui, assure qu'”aucun projet n’a été déposé” : “Ne lançons pas des idées avec des billets à 10 euros alors que ça n’a jamais existé”, souligne Franck Leroy. Il invite à rester “sérieux” et “posé” pour ne pas susciter un “émoi parfaitement justifié chez les usagers” mais inutile : 

La question des transports se pense sur le long terme et nécessite de la concertation entre les collectivités et la SNCF. C’est le cas dans le Grand Est où l’on fonctionne bien ensemble.

Franck Leroy, président de la Région Grand Est

Après avoir clarifié la situation, tous deux ont également voulu se montrer rassurant sur l’expérimentation de la réservation obligatoire qui concerne le TER Vallée de la Marne. Cette mesure a pour objectif d’”assurer à chacun une place assise”, tout en ayant un accès libre sans réservation, mais cette fois sans garantie de pouvoir s'asseoir durant le trajet.

Le président de la SNCF évoque cette même phase expérimentale en région Normandie, avec les “mêmes craintes au départ mais un bilan très positif.”

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