Son nom est resté tristement célèbre au lendemain de la seconde guerre mondiale. Pourtant, c’est pendant la première, en France, qu’Adolphe Hitler va faire l’expérience des armes et développer une ferveur nationaliste qui conduira au pire, 25 ans plus tard.
L’Autrichien Adolf Hitler débute la guerre au sein de l’armée bavaroise, à 25 ans. Après un baptême du feu en Belgique, il rejoint la France où il est promu caporal le 3 novembre 1914.
Affecté à l’état-major en qualité d’agent de liaison, il se distingue par son courage en transmettant les ordres et les messages du commandement sur le front. Il reçoit la croix de fer de seconde classe. Fanatique, persuadé de la victoire de l’Allemagne, il condamne vigoureusement les trêves de Noël pendant lesquelles soldats allemands et britanniques cessent le combat.
Blessé à la cuisse en 1916, Hitler arrive en Champagne en avril 1918 où il participe à la dernière grande offensive allemande de la Guerre, la seconde bataille de la Marne. Cet échec précipite la défaite de l’Allemagne. Au sein de son régiment, il ne consomme ni tabac ni alcool et dénote par son manque total d’humour et son refus catégorique de fréquenter des prostituées françaises. C'est contraire à l’honneur allemand selon lui.
Surnommé « Adi » ou « l’artiste », Hitler passe ses moments de repos à lire ou à rêvasser, n’évoquant jamais ses proches dont il ne reçoit aucun colis. Face à la mort de certains de ses camarades il s’immunise contre toute forme de souffrance humaine et reporte toute son affection sur son chien « Foxl », un terrier blanc dont il finit par perdre la trace.
En août 1918, il est décoré de la croix de fer, une rareté pour un caporal. Ironie de l’Histoire, c’est un officier juif qu’il dut ensuite remercier pour l’obtention de cette médaille.
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