Une plainte pour violences volontaires avait été déposée par un responsable du haut niveau du CREPS de Reims après une altercation avec l'athlète marnais le 22 octobre dernier.
Mercredi 5 décembre 2012, une médiation s'est tenue entre l'athlète Mahiedine Mekhissi et Vincent Phélizot, responsable du haut niveau au Creps de Reims, devant un délégué du Procureur de la République de Reims au Palais de justice de Reims. Cette entrevue a aboutit : il n y aura pas de poursuites judiciaires envers le vice-champion olympique du 3000 m steeple.
Les deux hommes avaient eu une altercation le 22 octobre dernier dans les locaux du Creps.
Les avocats des deux parties publieront un communiqué de presse prochainement.
Mahiedine Mekhissi a dû annuler son stage prévu à Albuquerque (Etats-Unis). Il partira en janvier en stage en Afrique du Sud.
Rappel des faits
du CREPS de Reims. L'athlète aurait mal pris le fait qu'un de ses frères n'ait pas été retenu pour un poste de surveillant au sein de l'institution, et se serait jeté sur lui.
"Monsieur Mekhissi discutait avec un collègue puis il s'est jeté sur moi, m'a saisi au cou alors que j'étais derrière, en train de lire quelque chose", raconte le responsable du haut-niveau qui a souhaité garder l'anonymat. Le responsable, "très choqué psychologiquement", se serait fait prescrire un arrêt de travail de huit jours, et aurait déposé plainte. L'athlète, s'il ne nie pas l'altercation, indique avoir à son tour déposé une main courante. "Mon avocat va demander une contre-expertise car je ne comprends pas comment on peut donner un tel arrêt alors qu'il n'y a eu aucun coup, aucune marque", argumente-t-il.
L'athlète rémois avait déjà été condamné à cinq mois de suspension avec sursis avec une mise à l'épreuve de trois ans suite à son altercation avec Mehdi Baala lors du meeting de Monaco en juillet 2011.