Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé hier la création à Reims d'un peloton d'intervention interrégional de gendarmerie. Cette unité d'élite sera composée d'une trentaine d'hommes.
Avec Nantes, Tours et Mayotte, la ville de Reims a été choisie pour accueillir une antenne régionale du GIGN. C'est ce qu'a annoncé ce lundi le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve lors de ses voeux à la gendarmerie.Ces quatre nouveaux "pelotons d'intervention inter-régionaux de gendarmerie" (PI2G), leur nom officiel, vont être créés afin de renforcer "le rôle fondamental" de la gendarmerie dans la lutte contre le terrorisme. Ils viendront s'ajouter aux trois déjà existants à Orange, Toulouse et Dijon.
Intervenir en moins de trente minutes
"La menace est plus élevée qu'elle ne l'a jamais été", a insisté le ministre, évoquant "des cellules disséminées dans plusieurs pays européens et susceptibles de planifier un attentat de façon concertée" et "les risques liés à des comportements d'imitation de la part d'individus qui répondent aux mots d'ordre de Daech en attaquant nos concitoyens sans nécessairement s'inscrire dans un réseau formel".Créées en septembre 2004, ces unités d'élite régionales sont constituées d'une trentaine d'hommes recrutés et formés par le GIGN.
Ces pelotons doivent être prêts à partir en intervention en moins de trente minutes.