Cette annonce, faite aux représentants du personnel à l'occasion d'un comité central d'entreprise extraordinaire réuni lundi, concerne 143 délégués médicaux, soit 40% des forces de vente, et 35 postes de sédentaires sur les sites de Paris et de Reims, selon FO et la CFE-CGC.
Le groupe pharmaceutique Boehringer Ingelheim a annoncé la suppression de 178 postes au sein de la filiale française du groupe allemand dans le cadre d'une réorganisation visant à préserver la compétitivité du groupe allemand.
Selon le délégué syndical FO, Jérôme Juillard, 178 personnes seront touchées par ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) mais ce dernier concerne au total 242 postes de travail, certains n'étant pas affectés.
La restructuration va "toucher de plein fouet plus de 20% de l'effectif total de la filiale française", selon le délégué de la CFE-CGC, Yannig Janoir. "Ce choix s'opère dans le cadre d'une recherche de sauvegarde de la compétitivité dans les trois prochaines années où le groupe va souffrir de perte de brevets", précise-t-il.
Boehringer est le 13ème groupe pharmaceutique mondial et bénéficie d'une "croissance bien supérieure au marché pharmaceutique", selon la CFE-CGC.
Les négociations visant à un accord avec les organisations syndicales dans le cadre de la nouvelle loi sur la sécurisation de l'emploi vont durer jusqu'à janvier, selon les syndicats.
Le 31 juillet dernier, le dernier site industriel français du géant pharmaceutique, qui employait 53 personnes à Blanquefort (Gironde), dans la banlieue de Bordeaux, avait fermé ses portes.