Cent neuf minutes de crispation, onze minutes de douleur. Ainsi pourrait-on résumer la façon dont la Champagne-Ardenne a vécu cette finale, remportée par le Portugal face à la France (1-0). De Charleville-Mézières à Troyes, en passant par Saint-Dizier et Reims, récit d'une triste soirée.
Euro 2016 : Triste soirée en Champagne-Ardenne...L'ambiance enfiévrée des débuts a vite laissé place à la crispation. Partout en Champagne-Ardenne, et durant 120 minutes, les visages furent aussi fermés que cette finale de l'Euro 2016, remportée par le Portugal face à la France (1-0).
À l'image des spectateurs réunis au stade Delaune à Reims, les Champardennais étaient plutôt confiants à quelques minutes du match. Partout, des drapeaux, des crêtes, des supporters grimés en bleu-blanc-rouge et enflammés au moment d'entonner La Marseillaise.
L'événement majeur de la première mi-temps a bien sûr été la sortie sur blessure de Cristiano Ronaldo. Privé de star, le Portugal voyait ses chances de victoire diminuer considérablement. Malgré cela, les supporters Haut-Marnais ont applaudi avec beaucoup de fair-play l'attaquant lusitanien.
La sortie de Ronaldo applaudie à #SaintDizier #FRAPOR #EURO2016 #Euro2016Final pic.twitter.com/Dz8eGjZrMT
— Sports France3 CA (@sportsF3CA) 10 juillet 2016
Dès la seconde mi-temps, un pressentiment a semblé parcourir les milliers de spectateurs rassemblés place d'Erlon, à Reims, et à l'Arena de Charleville-Mézières.
L'ambiance y était plus tendue, et seulement quelques cris de la foule sont venus parfois percer un silence de plus en plus crispant.
À l'entame des prolongations, tous les Bragards se sont levés pour la fin de match... malheureuse.
Concernant la sécurité, aucun incident n'est à déplorer en Champagne-Ardenne. Une bagarre a malgré tout éclaté à l'issue de la rencontre place d'Erlon à Reims, obligeant les forces de l'ordre à disperser la foule à l'aide de gaz lacrymogènes.
Une bagarre éclate place d'Erlon à #REIMS. La police utilise les lacrymos pour disperser les supporters #EURO2016 pic.twitter.com/HbOkx9anpm
— Charles-Henry Boudet (@MisterCHCH) 10 juillet 2016