Le verdict a été rendu ce mardi (30 juin) dans l'affaire de cette association de motards Hells Angels. Six personnes ont écopé de 12 mois (dont 8 avec sursis) à 3 ans d'emprisonnement (ferme) pour trafic de drogue et d'armes.
Tous les prévenus se sont vus notifié d'une mise à l'épreuve de deux ans avec interdiction de port d'arme (pendant 5 ans). Leurs armes sous scellés leur ont été confisquées. Il leur a été retiré leur permis de chasse (pour ceux qui le possédait) avec une interdiction de possession du permis pour ceux qui envisageaient de le passer.
Le trafic avait été démantelé en octobre dernier, mais l’affaire remontait à quelques mois, au printemps 2014, lorsque la police de Reims découvre lors d'un banal contrôle d'un véhicule, une arme de guerre. Très vite, l’enquête est confiée aux hommes du SRPJ de Reims et aboutit en ce début de semaine à une vague d'interpellations dans la Marne mais aussi en Picardie. Plusieurs armes blanches, de poing, de chasse et des munitions sont retrouvées ainsi que plusieurs milliers d'euros.
Le trafic porterait sur un système d’échange de stupéfiants contre des armes, en lien avec des personnes d’un quartier de Reims. Parmi ces interpellations, certaines sont issues du milieu des « Hells Angels ». Il s'agirait d'un membre éminent de l'association des Hells Angels de la région Champagne-Ardenne ainsi que d'un employé d'un salon de tatouage de Reims.
Les interpellations ont eu lieu dans la Marne et en Picardie par les enquêteurs du SRPJ de Reims avec l'appui du RAID (forces spéciales).