Cinq personnes ont été placées en garde à vue et présentées au parquet de Reims dans le cadre d’un trafic d’armes et de drogue impliquant des motards « Hells Angels ».
Cinq personnes ont été placées en garde à vue mardi à l’hôtel de police de Reims et présentées ce matin devant un juge d’instruction au parquet de la ville dans le cadre d’un démantèlement d’un trafic d’armes et de drogue. Des « Hells Angels » (NDLR ‘anges de la mort’, une association de motards) sont impliqués dans cette affaire. Parmi les 5 personnes déférées au parquet, 2 ont été écrouées et une a été remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Deux « Hells Angels » sont actuellement présentées au juge d’instruction ce jeudi 9 octobre au matin.
L’affaire remonte à quelque mois, au printemps 2014, lorsque la police de Reims découvre lors d'un banal contrôle d'un véhicule, une arme de guerre. Très vite, l’enquête est confiée aux hommes du SRPJ de Reims et aboutit en ce début de semaine à une vague d'interpellation dans la Marne mais aussi en Picardie. Plusieurs armes blanches, de poings, de chasse et des munitions sont retrouvés ainsi que plusieurs milliers d'euros.
Le trafic porterait sur un système d’échange de stupéfiants contre des armes, en lien avec des personnes d’un quartier de Reims. Parmi ces interpellations, certaines sont issues du milieu des « Hells Angels ». Il s'agirait d'un membre éminent de l'association des Hells Angels de la région Champagne-Ardenne ainsi que d'un employé d'un salon de tatouage de Reims.
Les interpellations ont eu lieu dans la Marne et en Picardie par les enquêteurs du SRPJ de Reims avec l'appui du RAID (forces spéciales).
Une conférence de presse conjointe du procureur de la République de Reims et du directeur de la police judiciaire est prévue ce 9 octobre à 16h.
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