C'est l'une des rares femmes héroines de la première guerre mondiale. Marie-Clémence Fouriaux, une institutrice et infirmière rémoise qui protégea comme elle le put enfants et blessés. Une rue de la cité des sacres (Reims) porte son nom.
Les femmes font-elles partie des oubliés de la Grande Guerre ? A Reims, l'une d'entre elles a durablement marqué les mémoires par son héroïsme. Son nom, Marie-Clémence Fouriaux. Née en 1857 dans une famille d'artisans ardennais, Marie-Clémence Fouriaux a 16 ans lorsqu'elle apprend le métier d'infirmière avant de partir l'exercer en Algérie. Mais sa véritable vocation est ailleurs : de retour en France, passionnée d'enseignement, elle débute sa carrière d'institutrice à 25 ans à Bétheniville, dans la Marne.
En juillet 1917, en récompense de son dévouement, Marie-Clémence Fouriaux se voit décerner la médaille de la Légion d'Honneur. Après guerre, elle fonde une association « Le retour à Reims » pour aider les Rémois à se réinstaller dans la ville. Marie Clémence Fouriaux décède en 1932 à 75 ans et a droit à des obsèques civiles, financées par la ville.
Voir notre reportage dans le JT 19/20 de ce dimanche 14 juin 2015