Un homme d'une quarantaine d'années était jugé ce lundi 25 juillet par le tribunal correctionnel de Reims pour une fausse alerte à la bombe. Par précaution, trois mosquées de Reims et de Châlons-en-Champagne avaient été placées sous surveillance.
Vendredi 22 juillet, un homme appelle anonymement le journal L'Union et annonce qu'un attentat va être commis dans l'une des mosquée de la région, sans donner plus de détails.
Dans les minutes qui suivent, policiers, gendarmes et militaires sont mobilisés autour des trois mosquées de Reims et de Châlons-en-Champagne. Mais cet appel s'avère être un canular.
Le lendemain, ce Rémois de 43 ans est interpellé à son domicile et placé en garde à vue. Il a été jugé ce lundi 25 juillet en procédure de comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Reims.
L'homme reconnaît la portée de son acte et admet souffrir d'une addiction à l'alcool et de problèmes psychiatriques. Poursuivi pour "divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse", il est condamné à cinq mois de prison avec sursis avec l’obligation d’effectuer 140 heures de travaux d’intérêt général.
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