Trois individus dont l'ancien militant et candidat du FN Thierry Maillard sont en détention provisoire dans le cadre d'une affaire portant sur un trafic d'armes de guerre.
Thierry Maillard a été mis en examen ce mercredi pour trafic d'armes de guerre ou de défense et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Reims. L'ancien candidat du Front National, gérant d'un commerce de livres et d'antiquité, était en garde à vue depuis lundi. Les policiers ont découvert de nombreuses armes et munitions à son domicile. Ironie de l'histoire, c'est à la suite d'une plainte de Thierry Maillard lui-même pour le vol d'une sacoche - laquelle contenait une arme - que les enquêteurs ont pu découvrir l'existence d'échanges entre les différents protagonistes de l'affaire.Autre individu présenté au juge d'instruction ce mercredi avant d'être mis en examen pour les mêmes motifs, Vincent Tilliole, qui avait envisagé lui aussi de se présenter aux dernières élections municipales à Reims sur la liste dissidente FN de Thierry Maillard, avant que ce dernier ne se retire. Il a été incarcéré à la maison d'arrêt de Charleville-Mézières.
Après la saisie d'une quarantaine d'armes dont des fusils à pompe et des pistolets automatiques, un autre homme a été mis en examen et placé sous mandat de dépôt dès mardi soir dans cette affaire. Il s'agit du gérant d'une brasserie située dans le quartier St-Rémi à Reims.
Deux autres personnes interpellées lundi dans le cadre de cette enquête menée par le SRPJ de Reims ont été relâchées.
Notre équipe a rencontré Modeste Nji Mfenjou, l'avocat de Thierry Maillard. Il affirme que son client n'est pas impliqué dans un trafic d'armes.
Modeste Nji Mfenjou réagit avant la comparution de son client.