Le béton cartonne à Reims

Le carnet de commande est complet. L'entreprise Parant fabrique des blocs de béton, un système anti-attentats plébiscité par toutes les municipalités.

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Pas si facile à confectionner, les blocs de béton. Une entreprise marnaise a inventé des blocs de béton qui empêchent tout camion de foncer dans la foule. Ils sont opérationnels depuis quatre mois. Tout comme les chaines et les câbles qui les relient, ces blocs de béton entourés de métal ont demandé un an d'études et des centaines de tests de résistance. C'est l'entreprise Parant, installée à Reims, qui a mis en place cette nouvelle technologie pour répondre aux demandes de sécurisation des villes.

Un câble supportant jusqu'à 40 tonnes


"Après l'attentat de Nice, j'ai voulu mettre au point une technologie qui puisse résister à l'impact produit par un camion", raconte le dirigeant de l'entreprise. Pour ce faire, il a arrêté de produire des simples blocs de béton pour passer à un coffrage métallique avec 400kg de béton à l'intérieur.

"Ensuite, j'ai voulu ajouter une technologie qui relie les blocs de béton entre eux. C'est quasiment indestructible", détaille James Parant, le gérant de la firme. Le câble résiste à 40 tonnes et permet d'ouvrir facilement le site aux pompiers en cas de problèmes. Mais ce qui fait vraiment la différence c'est le lien qui unit ces éléments entre eux.

Cette technique est aussi adaptée à ces blocs de béton, dernière génération. Pas de métal autour cette fois, la technologie est à l'intérieur.



Ces nouveaux types de blocs ont demandé des mois d'élaboration. Pourtant ils ne représentent qu'une part infime de l'activité de l'entreprise.

"Cela doit représenter 0,5 % de l'activité de l'entreprise, explique James Parant. Nous ne profitons pas du contexte pour gagner de l'argent, si je puis m'exprimer ainsi. Sur certains événements, nous participons aux frais de protection."

L'entreprise Parant a également créé des portiques anti-intrusion mis en place sur certains aéroports français.

Retrouvez notre reportage 

©France 3 Champagne-Ardenne

 

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