Il y a 100 ans jour pour jour, les dirigeants français et allemands signaient l'armistice. Pour Jean-François Boulanger, historien agrégé et spécialiste de la guerre 14-18, cette signature est avant tout synonyme d'arrêt des hostilités et non de paix.
Première guerre industrielle de l'histoire. L'horreur. La boue, les tranchées. Cent ans plus tard, nombreux sont les adjectifs toujours utilisés pour qualifier la guerre 14-18. Surtout, le premier conflit mondial annonce les prémices de la Seconde guerre mondiale. Pour Jean-François Boulanger, professeur d'histoire agrégé et spécialiste de la Grande guerre, la signature de l'armistice représente avant tout "l'arrêt des hostilités".
Car la victoire a été mal gérée. "On a trop demandé à l'Allemagne", souligne l'historien dans l'interview que vous pouvez retrouver en intégralité ci-dessous :