C'est une pratique très physique, entre la gymnastique est l'escalade : le parkour. Le but : transformer la ville en terrain de jeu à ciel ouvert. Une association existe depuis 2011 à Reims et elle accueillait ce week-end un rassemblement national.
Il leur suffit de quelques barres ou morceaux de murs pour s'amuser. Une sorte de gymnastique urbaine appelée Parkour avec un K. Cette pratique ne nécessite pas d'aptitude particulière, seulement une bonne condition physique. Leur terrain de jeu favori c'est la ville, ou plutôt ce qu'elle offre. Et souvent, pas besoin de chercher bien loin.
Rendue célèbre par le cinéma dans les années 2000, avec des films comme Yamakasi (2001) ou Rush Hour (1998), la pratique française s'est exportée depuis et certains viennent de loin pour partager leurs pratiques.
Lisa, pratiquante autrichienne, "pense que chacun a sa propre méthode d'entraînement. Par exemple en France, les traceurs ne bougent pas de la même manière qu'en Espagne ou encore en Autriche. Ici, on peut apprendre des uns des autres."
A les voir grimper, sauter et se rouler par terre, la prise de risque peut sembler importante. Mais les pratiquants se défendent. Selon eux, "chaque geste est calculé". La discipline séduit de plus en plus chaque année : la fédération de Parkour annonce plus de 1.000 adhérents en France.
► Retrouvez le reportage de Charles-Henry Boudet et Raphaël Doumergue :