Plusieurs sessions de recrutement sont organisées chaque année, faites d'une série de tests et d'une visite médicale.
Tout au long de l'année, les sapeurs-pompiers ont besoin de volontaires pour compléter leurs rangs. L'occasion de s'engager pour ceux qui ont toujours rêvé de rejoindre une caserne, surtout dans les secteurs ruraux, où le besoin est plus important encore. En ce qui concerne le déroulement du recrutement, la procédure est assez simple.
"Les tests sont ouverts aux personnes de 16 à 55 ans. On recherche principalement des personnes disponibles en journée. Les intéressés peuvent candidater sur notre site sinon c’est sur l’adresse mail : devenirpompier@sdis51.fr (propre à chaque département). Ensuite, ils effectuent une série de trois tests avant de passer une visite médicale", explique le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne.
Les sapeurs-pompiers sont essentiels au bon déroulement des secours. Ils représentent en effet 78% des 252 800 sapeurs-pompiers opérant sur le territoire national. Le reste des effectifs est constitué de 17% de professionnels et de 5% de militaires. Ces campagnes de recrutement sont donc primordiales.
Une série de trois tests
Le premier test est une épreuve écrite. "C'est un test de 20 à 30 minutes. L'idée c'est de voir leur manière de réfléchir, leur cohérence... C'est un niveau assez simple, de classe de troisième environ", détaille le SDIS.
Ensuite, une partie sportive va mettre à l'épreuve les candidats en deux parties : le secours à personne, ainsi que la lutte contre les incendies. "On voit comment ils se débrouillent avec le matériel sur le dos, comment ils mettent la tenue de feu avec le casque, s'ils sont à l'aise", développe-t-on du côté des pompiers. Ces tests sont précédés et suivis d'un test de la fréquence cardiaque.
Un test pour le vertige vient conclure cette série d'exercices. Les candidats doivent monter et redescendre d'une échelle de plan, afin de s'assurer qu'ils gèrent le vertige. Une visite médicale vient enfin conclure le recrutement si tout est en règle chez les candidats.
Une activité à faire en plus d'en emploi
Une fois recrutés, "ils renseignent leurs disponibilités quand ils veulent, et l'organisation se fait ensuite au niveau local au niveau de chaque centre", précise le SDIS de la Marne. Il est toujours bon de préciser qu'il existe des accords avec les employeurs qui permettent d'effectuer des formations ou missions opérationnelles pendant le temps de travail. Garder un travail à côté reste toutefois nécessaire, comme le rappelle le SDIS : "les volontaires n'ont pas de salaire, ils touchent des indemnités, mais le taux d'indemnisation est faible. Ce n'est pas un métier à part entière, c'est à faire en plus d'un emploi".
🏃♂️➡️🏃♀️➡️ Les tests de recrutement pour devenir sapeurs-pompiers volontaires (SPV) se sont déroulés le week-end dernier au centre d’incendie et de secours mixte (CISM) d’Epernay. pic.twitter.com/WsWvcg9bKt
— Sapeurs-pompiers de la Marne (@SDIS51) June 1, 2024
S'il est possible de candidater n'importe quand, les sessions de recrutement, elles, sont organisées quelques fois par an. Dans la Marne, la dernière a eu lieu le week-end du 25 mai, avec 32 candidats, qui ont tous été retenus. Ne reste plus que leurs visites médicales afin de finaliser le recrutement. Pour les intéressés l'ayant raté, une prochaine session devrait avoir lieu d'ici la fin de l'année.