EN IMAGES. Deuxième marche mondiale pour le climat : plus de 200 lycéens et étudiants dans les rues de Reims

À la suite du second appel de Greta Thunberg, plus de 200 lycéens et étudiants ont défilé dans les rues de Reims vendredi 24 mai en début d'après-midi, à l'occasion de la marche mondiale pour le climat.

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"Préparez vos guiboles, il y a bientôt plus de pétrole." Plus de 200 lycéens et étudiants se sont mobilisés à l'occasion de la seconde marche mondiale pour le climat, ce vendredi 24 mai.

Sous un grand soleil, les jeunes Rémois sont partis de la cathédrale en tout début d'après-midi en passant par la place Royale, puis ils se sont rendus place d'Erlon et ont terminé leur boucle sur le parvis de Notre-Dame de Reims. 
 

À l'origine de ce rassemblement, on trouve deux membres du collectif Résistance écolo Reims : Pauline Lecouvé, 19 ans et Harold Fitch Boribon, 18 ans, tous deux étudiants à Sciences Po. Ils estiment que la mobilisation est satisfaisante, même s'ils attendaient encore plus de jeunes.

"À Reims c’est plus compliqué d’organiser ce genre de manifestation. C'est plus petit, les gens ont moins l'habitude de ce genre d'événement et il faut beaucoup communiquer", analyse Harold. Et d'ajouter : "On est contents parce qu’avec le bac et les universités fermées en ce moment, on sait que c'est difficile de mobiliser les jeunes." 
 

 

Les jeunes rejoints pas des sympathisants de la France insoumise

Au sein de la foule, une vingtaine de cheveux blancs sortent du lot. Ce sont les membres de la France insoumise qui les ont rejoints. Parmi eux, Isabelle Lambert, 56 ans et formatrice pour les futurs enseignants. Elle s'est déplacée "de manière égoïste". "C’est parce que j’ai des petits enfants, une petite fille qui va naître dans une semaine, justifie la Rémoise. Je ne suis pas habituée mais à un moment donné il faut se mobiliser."

Étudiants, lycéens et sympathisants partagent le même constat. L'écologie doit devenir politique, comme en témoignent les slogans anticapitalistes sur les pancartes. "Au début, je pensais qu’on pouvait dépolitiser l’écologie mais c’est tellement systémique qu’il faut en passer par la politique", juge Isabelle Lambert.  
 
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