Manifestations contre l'extrême droite : un millier de participants à Reims ce matin, autant à Troyes cet après-midi

À l'appel notamment d'organisations syndicales, des manifestations sont organisées ce samedi 15 juin 2024 dans de nombreuses villes françaises contre l'extrême droite à l'approche des élections législatives anticipées. À Reims, un cortège s'est élancé dans la matinée, un autre a eu lieu à Troyes en début d'après-midi.

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Environ 200 manifestations sont prévues ce samedi 15 et dimanche 16 juin dans tout le pays. Des opposants à l'extrême droite se mobilisent à l'appel notamment de plusieurs organisations syndicales.

À Reims (Marne), un cortège s'est élancé dans la matinée de la place Royale, face à la sous-préfecture, avant de défiler dans les rues du centre-ville. "Le fascisme, c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève", pouvait-on lire sur une banderole en tête de cortège.

C'est la crainte d'une victoire du Rassemblement national lors des élections législatives anticipées, et un exécutif aux mains du parti d'extrême droite, qui a déclenché cette manifestation, qui a rassemblé près de mille personnes.

"Ils annoncent qu'ils sont pour les travailleurs. On voit bien qu'ils votent contre le monde du travail. On est là pour dire stop, ça suffit, il faut rétablir la vérité. Aujourd'hui, on est unis, on a une très bonne intersyndicale. On va aller jusqu'au bout pour leur dire stop, vous resterez dehors et ne rentrerez pas à l'Élysée", a expliqué Steve Boucly, secrétaire de l'union départementale CGT Marne, à notre journaliste Sophie Dumay.

Le conseiller régional socialiste Éric Quénard était également dans le cortège. Lui n'a pas été investi par le Nouveau Front populaire dans la deuxième circonscription de la Marne. C'est La France insoumise qui représentera la gauche unie dans cette circonscription.

"Ma situation personnelle n'est pas une question principale. L'enjeu est de faire en sorte que dans notre département, nous n'ayons pas cinq circonscriptions à l'extrême droite au soir du second tour. L'enjeu national est que nous n'ayons pas Jordan Bardella Premier ministre", a indiqué celui qui est par ailleurs élu au conseil municipal de Reims et Premier secrétaire fédéral du PS dans la Marne.

Il faut que l'ensemble des forces vives de cette nation, qui partagent l'essentiel en commun, se mobilisent pour être un rempart face à l'extrême droite.

Éric Quénard, conseiller régional et municipal PS

Un millier de personnes à Troyes

À Troyes, la CGT, la CFDT, la FSU, Unsa et Solidaires invitaient tous ceux qui le souhaitaient à se rassembler à partir de 13h30 place Jean Jaurès "pour des alternatives de progrès pour le monde du travail". "Il faut un sursaut démocratique et social. À défaut, l'extrême droite arrivera au pouvoir", écrivaient les organisations syndicales dans leur appel.

Dans le cortège qui a défilé dans les rues de la préfecture de l'Aube et auquel un millier de personnes ont participé, on pouvait lire divers slogans sur les pancartes : "Bardella, laisse-nous nos droits", "Front populaire mes belles", ou encore "Le R-Haine est raciste, LGBTphobe, misogyne".

D'autres rassemblements étaient également annoncés ce samedi à Châlons-en-Champagne et Vitry-le-François dans la Marne. À Chaumont (Haute-Marne), le rassemblement devant la mairie ce samedi matin a rassemblé environ 150 personnes, comme a pu le constater notre journaliste sur place. Vendredi soir, une manifestation avait eu lieu à Charleville-Mézières, dans les Ardennes, rassemblant plus de 350 personnes.

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