A 34 ans, Yohann Dos Santos se lance dans une nouvelle aventure, enchaîner 250 km en 7 étapes dans le désert marocain. Du 8 au 14 avril, il participera avec 13 000 autres concurrents au 33e marathon des sables.
Dans son appartement, à Reims, Yohann s'essaie à un casse-tête un peu particulier. Il doit faire rentrer ses 9 kilos d'équipement dans son sac à dos. Nourriture lyophilisée, pansements, crème solaire, vêtements… Tout est pesé au gramme près. Car la première difficulté du marathon des sables c'est la logistique : cette course se fait en autosuffisance alimentaire et avec obligation pour le concurrent de porter son équipement.
"Pour alléger un peu mon sac et pour garder un peu de confort, j'ai découpé mon tapis de sol en deux. Je ne garde qu'une partie pour le dos. Pour dormir, il faudra que ça suffise." explique-t-il.
Niveau physique, Yohann a fini sa préparation. Il lui reste deux sorties, la première avec sa compagne "pour partager un dernier moment de course avant mon départ. Une deuxième pour me vider la tête et commencer à rentrer dans ma bulle."
Mais ses efforts ont commencé bien en amont. Entre travail de renforcement musculaire dans son salon, au milieu de ses médailles et de ses dossards, et la répétition de courses dans les coteaux, plus d'une centaine de kilomètres par semaine, le coureur s'est affûté. Habitué des courses au long cours, il a débuté le marathon il y a 4 ans dans sa ville et en a couru 8 autres depuis.
Toujours en recherche d'adrénaline, Yohann est désormais prêt pour un nouveau saut dans l'inconnu.