La mobilisation des personnels pénitentiaires ne faiblit pas alors que le dialogue est au point mort avec la Garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Le personnel pénitentiaire bloque depuis ce matin le boulevard Robespierre à Reims.
A l'extérieur, la Maison d'Arrêt de Reims est bloquée depuis 5 heures ce matin par une vingtaine de gardien. Les forces de l'ordre ont du intervenir mais les surveillants sont toujours mobilisés.
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©France 3 Champagne-Ardenne
Un "projet d'accord" présenté aux syndicats, au onzième jour du mouvement
La Chancellerie a commencé à présenter jeudi aux syndicats pénitentiaires un nouveau "projet d'accord" pour mettre fin au mouvement des surveillants entré dans son onzième jour, alors qu'un détenu a déposé un premier recours en justice.La garde des Sceaux Nicole Belloubet devait recevoir lors de "rencontres bilatérales" les responsables des principaux syndicats, l'Ufap-Unsa Justice (40%), FO-Pénitentiaire (30%) et la CGT-Pénitentiaire (15%).
"Le ministère devrait nous présenter une dernière proposition", a assuré à l'Agence France Presse Jean-François Forget, secrétaire général de l'Ufap-Unsa, avant d'entrer en réunion. "Cette proposition devrait être le fruit de toutes les discussions menées depuis plusieurs jours", a abondé Christopher Dorangeville, secrétaire général de la CGT-Pénitentiaire.
"Le ministère a mis une enveloppe de 30 millions d'euros sur la table: il y a des progrès sur certains points sécuritaires, sur certaines primes, mais il n'est
pour le moment pas question de changer les statuts", a indiqué à l'AFP une source syndicale.