Reims. La mobilisation reprend à la maison d'arrêt

Lundi dernier et ce jeudi, les surveillants pénitentiaires ont manifesté leur colère à la maison d'arrêt de Reims. Comme partout en France, ils revendiquent plus de moyens pour gérer les détenus agressifs.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une partie du boulevard Robespierre est toujours bloquée à la circulation, devant la maison d'arrêt de Reims. Une dizaine de membres du personnel de la maison d'arrêt de Reims ont manifesté leur mécontentement ce jeudi. Même le froid et la pluie n'ont pas eu raison de leur détermination.



Le mouvement, d'ampleur nationale, a débuté lundi. L'ensemble des surveillants pénitentiaires manifestent pour demander plus de moyens humains, matériels et législatifs pour la prise en charge des détenus radicalisés. Pour le personnel pénitentiaire, la démission du directeur de la prison de Verdin-le-Veil lundi et l'accord de récompenses aux agents agressés ne suffisent pas.

Nous attendons des réponses sur le fond. Aujourd'hui, les détenus radicalisés sont traités comme les autres. On se sent en danger.

revendique Julien Sohier, représentant syndical FO pénitentiaire en Champagne-Ardenne.

A Châlons-en-Champagne, le mouvement reprendra demain. En tout, ils étaient 75 à se mobiliser sur 110 personnes lundi, "un chiffre historique" selon le représentant. Selon Force ouvrière, une trentaine de personnes devrait se mobiliser demain.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité