Lundi dernier et ce jeudi, les surveillants pénitentiaires ont manifesté leur colère à la maison d'arrêt de Reims. Comme partout en France, ils revendiquent plus de moyens pour gérer les détenus agressifs.
Une partie du boulevard Robespierre est toujours bloquée à la circulation, devant la maison d'arrêt de Reims. Une dizaine de membres du personnel de la maison d'arrêt de Reims ont manifesté leur mécontentement ce jeudi. Même le froid et la pluie n'ont pas eu raison de leur détermination.
Maison d’arrêt de Reims Intervention des forces de l’ordre pour lever le piquet de grève des surveillants pénitentiaires. Les pompiers ont été appelés en renfort pour éteindre le feu pic.twitter.com/Hk6w3KZiGh
— France3-ChampArdenne (@France3CA) 18 janvier 2018
Le mouvement, d'ampleur nationale, a débuté lundi. L'ensemble des surveillants pénitentiaires manifestent pour demander plus de moyens humains, matériels et législatifs pour la prise en charge des détenus radicalisés. Pour le personnel pénitentiaire, la démission du directeur de la prison de Verdin-le-Veil lundi et l'accord de récompenses aux agents agressés ne suffisent pas.
revendique Julien Sohier, représentant syndical FO pénitentiaire en Champagne-Ardenne.Nous attendons des réponses sur le fond. Aujourd'hui, les détenus radicalisés sont traités comme les autres. On se sent en danger.
A Châlons-en-Champagne, le mouvement reprendra demain. En tout, ils étaient 75 à se mobiliser sur 110 personnes lundi, "un chiffre historique" selon le représentant. Selon Force ouvrière, une trentaine de personnes devrait se mobiliser demain.