A l'occasion des élections municipales, l'association de protection des animaux L214 interpelle les candidats sur la question animale. Après une opération sur les réseaux sociaux, elle invitait les Rémois à interpeller leurs futurs candidats ce samedi 23 novembre, place d'Erlon à Reims.
L'urne se remplit à belle allure. L'heure des élections municipales n'a pas encore sonné, mais l'association de protection des animaux L214 a souhaité être en avance, ce samedi 23 novembre sur la place d'Erlon, à Reims. Elle a invité les Rémois à interpeller les candidats à propos de la question animale à l'aide de faux bulletins de vote, sur lesquels les passants inscrivent leurs doléances.
Des mesures concrètes
Pour ce faire, l'association a répertorié tous les domaines de compétences sur lesquels les maires peuvent agir, "pour réduire la souffrance des animaux". Soutien d'une politique de stérilisation des chats errants, interdire les cirques détenant des animaux sauvages ou encore l'introduction de repas végétariens à la cantine... Autant de mesures que les maires peuvent appliquer et qui semblent également concerner les citoyens. Selon une enquête Ifop commandée par L214, 7 Français sur 10 trouvent important que dans leur commune, les candidats aux élections municipales de mars 2020 s'engagent sur des mesures concrètes en matière de protection animale."On a des rendez-vous avec une des équipes d'un candidat, à la suite de nos interpellations sur Twitter, explique Charlotte Cottrez, référente L214 à Reims. Pour le moment, nous n'avons apostrophé que Gérard Chemla (LREM) et Eric Quenard (socialiste), car les autres candidats ne sont pas officiellement déclarés."
72 % des Français·e·s trouvent important que les candidat·e·s de leur commune s'engagent sur des mesures concrètes en matière de protection animale, des habitant·e·s de Reims l’affichent dans la ville. @Gerard_Chemla les entendrez-vous ?#Animaux2020 #Reims2020 #Municipales2020 pic.twitter.com/wiPUoN0VpE
— J'agis pour les animaux Reims & Marne (@AnimauxMarne) November 21, 2019
"Merci de mettre fin à la corrida"
Près de la fontaine de la Solidarité, les badauds jouent le jeu. "Merci de mettre fin à la corrida", peut-on lire sur un bulletin. Sarah et Michèle quant à elles, se posent des questions sur les conditions d'élevage, arrêter ou non de consommer de la viande. Sur la question du cirque, elles se demandent :Les deux Rémoises l'assurent, elles n'ont pas "forcément les solutions, mais c'est bien de poser les questions". A leurs côtés, la bénévole opine : "Oui, c'est bien pour ça que nous sommes ici!"Quand on voit des numéros avec les chiens et des chevaux, ils n'ont pas l'air malheureux. En revanche, je suis absolument conte le fait de voir des fauves et des animaux sauvages au cirque.
- Sarah et Michèle, Rémoises.
Après une heure de présence, un autre bénévole constate que certains sujets sont plus consensuels que d'autres. "En règle générale, les gens sont d'accord pour interdire la corrida, l'expérimentation des produits sur les animaux et tout ce qui concerne les animaux de compagnie, expose-t-il. En revanche, l'élevage, moins car les gens mangent de la viande et la chasse a du mal à passer." À voir donc, ce que les candidats retiendront dans leur programme électoral.