En tout, 48 personnes qui logeaient dans le camp de fortune du quartier des Verreries à Reims, dont la moitié des enfants, seront relogés dans des hôtels.
Bulldozers et engins de chantier. De lourds moyens ont été déployés pour démanteler le camp de fortune qui se trouvait du quartier des Verreries à Reims ce 26 octobre.
Selon les associations présentes sur place, les 42 personnes, dont 14 enfants, seront relogées durant un mois dans des hôtels de Reims et d'Epernay. Elles voient le relogement d'un bon œil mais critiquent la méthode employée par les autorités et restent dubitatives quant à la durée du relogement, ainsi que l'avenir des personnes relogées une fois le délai d'un mois dépassé.
"Les conditions de vie étaient arrivées à un stade, où il n'était plus possible de maintenir un grand nombre d'enfants dans une telle précarité", constate Philippe Wattier, directeur de l'Armée du Salut Reims.
Malheureusement, on pense que de nouvelles personnes risquent d'arriver
s'inquiète Fabien Tarrit, membre du collectif "Reims Exil Solidarité".
Dans un communiqué, la préfecture de la Marne affirme que leurs demandes d'asile seront examinées. Parmi les personnes qui se trouvaient dans le camp, deux d'entre elles ont été interpellées pour être admises dans un autre Etat de l'Union européenne. Deux autres n'ont pas été prises en charge : l'une d'elle a été déboutée du droit d'asile et l'autre la demandera dans quelques jours.