Ce 19 octobre, le jeune Mouminy, arrivé à Châlons en 2013, a été renvoyé en Guinée, son pays d'origine. Choquée, Marie-Pierre Barrière a lancé une cagnotte participative pour l'aider à vivre dans un pays où le jeune homme n'a plus aucune attache.
"La préfecture n'a pas voulu nous recevoir"
Malgré les rassemblements de soutien à Châlons-en-Champagne, ville dans laquelle Mouminy était arrivé en 2013, et une pétition qui a recueilli presque 59 000 signatures, rien n'y fait. "La préfecture n'a absolument pas voulu nous recevoir", constate Marie-Pierre Barrière.
"C'est dingue, on mobilise l'aide sociale à l'enfance quand il arrive, le réseau éducation sans frontière et ensuite, plus rien. On nie totalement notre travail, se désole l'enseignante.
On a insisté sur le fait qu'il ne connaît personne là-bas. Enfin, si. Une seule. Un jeune homme qui a été expulsé quinze jours avant lui et qui est désormais à la rue.
"Je ne connais qu'une seule personne en Guinée : un jeune qui a été expulsé 15 jours avant moi. Je l'ai contacté, il a retrouvé son frère, mais comme ils avaient vendu leur maison pour qu'il puisse venir en Europe, lui aussi il est à la rue." #Mouminy au téléphone hier soir. 1/2
— Ma-Pie BARRIERE (@MapieB) 21 octobre 2018
Pour continuer à l'aider, la Marnaise a lancé une cagnotte participative. Ce 21 octobre, plus de 2 200 euros étaient déjà collectés.
COLLECTE
— Ma-Pie BARRIERE (@MapieB) 20 octobre 2018
POUR aider #Mouminy en Guinée, merci de contribuer. A noter que les passagers du vol pour Conakry nous ont précédés. Ils ont organisé hier une levée de fonds dans l'avion. #OnEstEnsemblehttps://t.co/TfSKfU6l45