Reims : des nounours hospitalisés, pour rassurer les enfants et entraîner les jeunes médecins

La faculté de médecine de l'université de Reims Champagne-Ardenne (Urca, dans la Marne), a accueilli un hôpital bien particulier ce lundi 7 mars. Un Hôpital des nounours, qui restera ouvert jusqu'à la fin de la semaine.

C'est une initiative qui revient régulièrement depuis 2004, mais qui ne suscite jamais aucune lassitude. À Reims (Marne), on hospitalise les nounours le temps d'une semaine.

Plus précisément du lundi 7 au vendredi 11 mars 2022. L'Hôpital des nounours fait son grand retour, animé par des étudiantes et étudiants en deuxième année de médecine. Les moyens matériels (gants, blouses...) sont fournis par le centre hospitalier universitaire (CHU) de Reims.

Concrètement, les enfants en moyenne et grande section, ainsi qu'en cours préparatoire (CP) peuvent accompagner leur doudou à l'hôpital. Ou plutôt à la faculté de médecine de l'université de Reims Champagne-Ardenne (Urca, voir carte ci-dessous).

Les 150 bénévoles (dont six organisatrices) deviendront dentistes, kinésithérapeutes, sages-femmes, ou alors travailleront en cabinet ou pharmacie. En attendant, ces étudiantes et étudiants vont accueillir 450 élèves pendant une semaine. 

La démarche est tournée en priorité vers les jeunes des quartiers d'éducation prioritaire (Rep). Durant cette matinée du lundi 7 mars, les enfants venaient donc des classes de moyenne section de l'école de l'Hippodrome. Elle est située dans le quartier Croix-Rouge.

De quoi éviter aux tout-petits la peur de la blouse blanche. Et leur faire découvrir sans stress des opérations médicinales : de la vérification de la respiration au stéthoscope, jusqu'à des actes de chirurgie, sans oublier les passages à l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Pas de peur à avoir : c'est le doudou qui subit.

Comme les bénévoles apprennent ainsi à travailler avec des enfants, cette initiative est mutuellement bénéfique. Bonus : il est possible de repartir avec un nouveau nounours en tenue de médecin, et de ramener en classe une mallette de soins... pour jouer, bien sûr.