VIDEO. Reims : détruit par 400 kilos d’explosifs, le pont de Witry a disparu du paysage urbain ce samedi 19 mars

A 12h08, l’explosion a été entendue à plus de deux kilomètres du site ce samedi 19 mars. En une fraction de secondes, le pont de Witry s’est transformé en un amas de gravats. Camions et pelleteuses vont pouvoir s’activer sur le site. Les travaux pour un nouvel ouvrage doivent commencer début 2023.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un grondement sourd a brièvement résonné. Ceux qui étaient présents sur site ont nettement ressenti un souffle ce samedi 19 mars. En quelques secondes, le pont de Witry était à terre. 

Ces dernières heures, l'ouvrage ressemblait à une création de l’artiste Christo. Comme une œuvre éphémère, il était emballé. Trois immeubles à proximité avaient également été bâchés, par sécurité. La veille, 50 personnes étaient encore mobilisées pour assurer l’exécution de l’opération. La sûreté ferroviaire avait mis en place un périmètre de sécurité d’environ 150 mètres.

Côté sud, une plate-forme d’observation accueillait des élus et la presse. Ils y ont vu disparaître l’ouvrage datant de 1935. Un pont de béton devenu dangereux. Il fallait le détruire, pour prévenir une catastrophe. 25.000 véhicules l'empruntaient quotidiennement.

Un nuage de poussières

Dès que le pont est tombé, des applaudissements ont retenti sur la plateforme. Un important nuage s’était formé autour. Quelques secondes se sont écoulées avant qu’on puisse apercevoir ce qui restait de l’édifice. De gros blocs de béton sont encore intacts. L'opération est exceptionnelle. En France, on en compte une dizaine par an. 

"Ce n’est pas tous les jours qu’on détruit des ponts !", a déclaré avec satisfaction, Arnaud Robinet, le maire de Reims. Depuis la plateforme, il avait attendu avec impatience le moment fatidique. Un moment que la SNCF préparait depuis trois ans.

Pas une minute à perdre

Ceux qui intervenaient sur site ont attendu une demi-heure après l’explosion. Ensuite, ils se sont mis au travail. Ils ont 52 heures, pour rendre les voies ferrées praticables, dès lundi. Evacuer 2.000 tonnes de gravats, dégager les rails de leur protection, ils ont du pain sur la planche.

L’enjeu est d’importance. Chaque jour, 20 trajets de passagers sont assurés entre Reims et Châlons-en-Champagne. Et c’est sans compter le trafic de fret SNCF et privé.

Le foudroyage du pont de Witry avait été préparé avec beaucoup de précautions et de minutie. 1.110 trous avaient été percés dans la structure pour y insérer les 400 kilos de dynamite. Reste maintenant à construire un nouveau pont. Son inauguration est prévue pour fin décembre 2022.  

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information