Reims : l'état de catastrophe naturelle reconnu après les inondations de juin

L'état de catastrophe naturelle a été reconnu pour la ville de Reims, témoin d'inondations dans la nuit du 26 au 27 juin 2020. Les sinistrés ont jusqu'au 2 novembre 2020 pour déclarer les dommages à leurs assurances.

C'est une nouvelle qui va réjouir bon nombre de sinistrés des inondations de juin dernier, à Reims.

Par arrêté interministériel du 14 septembre 2020, paru au Jounal officiel ce samedi 14 octobre, l'état de catastrophe naturelle est reconnu pour la ville de Reims, à la suite des inondations qu'avait connues la ville du 26 au 27 juin derniers.
 

Possibilité de se faire indemniser

Les sinistrés ont jusqu'au 2 novembre 2020 inclus pour déposer un état estimatif de leurs dommages à leurs compagnies d’assurance.

"Il vous faudra faire une liste précise des dommages subis et des biens perdus ou endommagés. Joignez à votre déclaration des preuves de la valeur et de l'état de vos affaires : factures, photos...", précise le gouvernement. "Conservez les objets endommagés, poursuit la Direction de l'information légale et administrative, ils seront examinés par l'assureur ou l'expert désigné".

Cela permettra une indemnisation des biens couverts dans votre assurance, "si les dommages sont directement liés à la catastrophe et dans la limite des plafonds de votre garantie". En revanche, les frais dits "indirects" (relogement, perte de jouissance d'un bien...) ne le seront pas.
 

Pluies diluviennes et inondations

Dans la nuit du 26 au 27 juin derniers, le tonnerre s'était abattu sur le département de la Marne, et particulièrement sur la ville de Reims. Les pluies diluviennes avaient alors surchargé le système d'évacuation, inondant de nombreuses routes, rue Jean-Jaurès notamment.
 
Pris au piège, certains automobilistes étaient contraints de se réfugier sur le toit de leur véhicule.
   

Des maisons brûlées

La grêle s'était invitée par endroits, surprenant certains habitants. "Toutes nos fenêtres étaient ouvertes parce qu'il faisait très, très chaud juste avant. Là, la grêle a commencé à tomber, est rentrée dans la maison. Les grêlons avaient la taille d'une bille. On a tout fermé immédiatement", témoignait l'un d'entre eux.
 
La foudre s'était également abattue sur deux maisons, l'une à Bazancourt et l'autre à Warmeriville, sans faire de blessés. 
   

Interventions en nombre

Au total, l'orage avait entraîné près de 70 interventions des pompiers de la Marne en 90 minutes.

Cinquante intervenants, accompagnés d'une trentaine d'engins avaient réalisé des interventions de reconnaissance et de secours. Des plongeurs avaient également été mobilisés.