Reims : il lance une piste de roller disco en pleine pandémie de Covid

Malgré la morosité ambiante et les dernières mesures contre le Covid, Thomas Foissy, à l’origine du projet de roller disco à Cormontreuil (Marne) a envie d’y croire. A un mois de l’ouverture, l’heure est aux derniers travaux, pour un projet longuement réfléchi.

« Ça s’accélère un petit peu, on entre dans la dernière ligne droite des travaux », assure Thomas Foissy, celui sans qui ce projet de roller disco de Cormontreuil (près de Reims) n’aurait pas vu le jour. Six ans déjà qu’il réfléchit au concept, un an que les procédures sont lancées. Après avoir été retardé par la crise sanitaire et des banques devenues plus frileuses, il a pu récupérer les clés du local au mois d’octobre 2021. Et cette fois, l’ouverture est bel et bien en vue. A un mois de l’entrée en piste des premiers patineurs le 29 janvier 2022, Thomas Foissy appréhende un peu. « J’espère que ça va être à la hauteur des attentes que les gens ont du projet ! », commente-t-il.

Derrière cette idée, l’envie de partager et faire revivre sa passion pour les années 1980 et 1990, notamment les pistes de roller disco. Un concept dans l’air du temps.  "En ce moment, il y a un phénomène de revival des années 80-90, on va surfer sur la vague, s’enthousiasme Thomas Foissy. Mais le but, c’est que ce ne soit pas une vague éphémère". Autour des 300 mètres carrés de piste de roller, des bornes d’arcade avec flippers et babyfoot, un bar à céréales et une boutique avec des produits « qu’on ne trouve pas forcément dans les autres structures ».

Une ambiance vintage pour un retour dans le passé que son concepteur considère comme salvateur dans le contexte. "Avec la pandémie, on sent que les gens ont envie de revenir dans des années où on ne se posait pas toutes ces questions. Ils ont envie de revenir dans un temps plus calme, de relâcher la pression". 

Mais pour ce jeune patron de 37 ans, la crise sanitaire est aussi source de quelques sueurs froides. En particulier s’agissant des restrictions liées à la pandémie de Covid. "Quand le préfet annonce des restrictions dans tous les lieux de convivialité, ce sont des stops dans nos vies à nous, explique-t-il. A chaque annonce, on serre les dents".

La peur de nouvelles restrictions 

Avec 17 salariés prévus dès les 20 janvier 2022, de nouvelles restrictions auraient "des répercussions énormes". Ce roller disco, c’est "un investissement important, j’ai tout mis dans ce projet", témoigne-t-il. Entre les travaux, la marchandise et les loyers d’avance, cela représente près de 500 000 euros.

Une somme loin d’être anodine pour ce fils d’ouvrier qui a progressivement construit sa marque. Il y a trois ans, Thomas Foissy décide de revendre son auto-école, il monte alors un petit commerce de baskets peintes. Ce qui lui inspire le nom de sa société : « La pièce unique ». Une petite boutique où il vend les baskets mais aussi d’autres produits. Il y regroupe tout ce qu’il aime. Et ça marche, il décide alors de franchiser d’autres boutiques. En tout, cinq ont déjà ouvert et trois devraient s’ajouter à la liste.

Un succès qui le pousse à viser plus haut et lancer son projet de roller disco. Un concept qui lui aussi séduit, au point que des roller disco similaires, également franchisés, sont à l’étude dans les Vosges, à Lyon et Bordeaux. Et Thomas Foissy ne compte pas s’arrêter là. Il s’apprête à lancer une gamme de vêtements sous une marque des années 80-90. Et il a aussi en tête un projet de maison hantée pour dans deux ans.

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